Un plaidoyer pour l’agrivoltaïque
Une réunion d’information sur les énergies renouvelables s’est tenue mardi 17 octobre, en mairie d’Epizon. Elle était animée par les représentants d’EDF renouvelables et des élus des communes d’Epizon et de Chambroncourt.
Un premier constat s’impose : la consommation d’électricité est en augmentation avec des pics suivant la saison, et des moments de la journée qu’il faut pallier. A cela s’ajoute une demande du gouvernement faite à toutes les communes de développer les énergies renouvelables.
Le maire, Claude Malingre, a d’abord souligné le trop-plein d’éoliennes sur le territoire de la commune, selon lui, tout en comprenant la volonté communale de Chambroncourt pour un projet éolien : quatre machines sur la base de critères bien posés, réutilisation des chemins, respect vis-à-vis des habitations, enjeux écologiques et cohérence paysagère. Une mise en service industrielle est prévue pour 2028 et pour 30 ans.
Puis, Charlotte Echard, ingénieure projets, a présenté le projet agrivoltaïque qui doit contribuer à la complémentarité entre agriculture et solaire photovoltaïque, énergie radiative du soleil et dont les modules sont situés sur une parcelle agricole où ils contribuent durablement à l’installation, au maintien ou au développement d’une production agricole.
Cette rencontre a permis d’éclaircir de nombreux points : emprise, disposition matérielle et production agricole toujours significatives. Ont suivi des échanges pour permettre de concrétiser cette activité, service annexe à l’agriculture tout en apportant un revenu durable. En Haute-Marne, il serait envisagé des parcelles d’environ 10 hectares avec des installations ayant comme point bas d’être à 1 m du sol, permettant ainsi l’entretien avec broyeur ou encore mieux la venue d’ovins. Il faudra également bien définir la notion de faible valeur agricole du terrain. Les atouts de l’agrivoltaïque sont apportent une protection par rapport aux aléas climatiques, une protection contre le gel ou du soleil mais il y a en contrepartie une gêne sur la maturité de la flore. De plus, cette installation ne peut devenir l’élément économique majeur de l’agriculteur, d’où un suivi par la chambre d’agriculture car la préservation des terres agricoles est impérative.
La sollicitation, ce jour-là, d’EDF renouvelables est destinée à permettre aux territoires ruraux du secteur de maintenir, de développer un potentiel économique, de revitaliser encore plus le secteur. Les élus présents se sont dit prêts à aider à la préparation des projets et permettre à tous les acteurs de regarder s’il y a un véritable potentiel.
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