Championnats de France par équipes : direction la région parisienne pour les Langroises
Après les championnats régionaux par équipes, disputés à Langres, la formation sud haut-marnaise du Langres Haltérophilie va effectuer son premier gros déplacement, ce samedi 21 octobre : ce sera à Chaville (Hauts-de-Seine), pour le premier tour du championnat de France par équipes féminin.
A l’occasion du premier tour des championnats de France par équipes, le Langres Haltérophilie emmènera une délégation féminine prometteuse, ce samedi 21 octobre, du côté de Chaville.
« Au départ, c’est Cergy-Pontoise qui devait organiser la triangulaire, mais le club n’a pas pu », informe Jean-Louis Gudin, le président lingon. « C’est donc Chaville qui s’en chargera. »
Le match opposera Langres aux deux formations franciliennes : le staff lingon sait d’avance que la partie ne sera pas facile. Jean-Louis Gudin ajoute à ce sujet que « on emmène une jeune équipe face à des formations plus expérimentées. Ce ne sera pas facile, mais on va essayer de tirer notre épingle du jeu. »
Mais il pourra compter sur ses meilleurs atouts féminins : Adeline Cristofoli repartira au charbon et mènera l’équipe langroise à l’instar de Brandon Vautard, la semaine dernière, lors des régionaux.
Elle sera suivie par Loo Hurson, Naomie Roussel et Manon Cibic. Avec la présence de Priscillia Vautard à l’arbitrage, la Haute-Marne sera bien représentée ! Adeline Cristofoli, elle, sait très bien quelle sera tâche. « On n’a jamais rien lâché et on continuera à le faire, quelles que soient les équipes en face. Il sera important de grappiller des points, mais on sera là pour assurer les barres. »
Le maintien en ligne de mire
Adeline Cristofoli et sa bande sont chargées de ramener de gros points de la région parisienne, ce samedi. En l’occurrence, sur un classement de huit équipes, la bataille s’annonce rude pour se maintenir en National, et de ce fait continuer à participer aux championnats de France.
« Le premier match est toujours une grosse inconnue concernant notre niveau et celui des autres » avance Jean-Louis Gudin. « A Chaville, on devrait savoir si nos chances sont bonnes ou si ça va être dur. »
Dans les poules nationales de huit équipes, la dernière redescend à l’échelon inter-régional. L’avant-dernier se maintient, à condition qu’une équipe d’inter-régions ne fasse pas une meilleure moyenne de points à la fin de la saison.
Mais Langres a un atout que très peu d’équipes de gros calibre ont : qu’il s’agisse d’Adeline Cristofoli, Loo Hurson, Naomie Roussel ou de Manon Cibic, toutes sont des purs produits du club. « Alors que les autres formations ratissent large dans leur recrutement », détaille le président lingon. « La formation au sein du club ne leur est plus aussi importante qu’avant. Or, c’est ce qui nous rend la tâche difficile, puisqu’on n’a pas la même politique que les grosses écuries. Quand on gagne avec nos athlètes “maison”, c’est une immense fierté. »
Est-ce à dire que l’esprit club disparaît avec les années ? C’est fort possible. Toujours est-il que Langres, pour performer, ne veut en aucun cas se défaire de son ambiance de toujours : tout le monde se connaît, s’apprécie et marche main dans la main. Ce qui pourrait occasionner de belles surprises, ce samedi, à Chaville.
Bastien Dauby