Nécrologie : Léon Collin, doyen du village
Léon Collin, doyen du village, s’est éteint le 15 octobre, à l’hôpital de Boubonne où il se trouvait depuis 2020. Issu du milieu agricole, il est né en 1922 au village. Après l’école primaire, les cours complémentaires à Bourbonne puis l’école normale à Chaumont, Léon Collin a occupé son premier poste d’enseignant à Vicq, de 1941 à 1943, date à laquelle il est astreint au STO en Silésie (de juin 1943 à juillet 1945).
En 1945, Léon a épousé Fernande Breinlen, institutrice également. Léon Collin a alors occupé différents postes dans le Nord de la Haute-Marne pour terminer directeur de l’école Jules-Ferry à Saint-Dizier.
Il était également très engagé dans de nombreuses activités péri et post-scolaires : cours d’adultes, cours du soir pour les apprentis préparant leur CAP (ce qui lui a valu de recevoir la médaille d’argent du centre d’apprentissage des travaux publics), animateur en EPS (avec comme distinction la médaille de bronze), animateur de théâtre à Dommartin-le-Saint-Père.
Ce donneur de sang bénévole était aussi organisateur de collectes.
Le défunt a également été membre fondateur du Cercle d’études des Hautes-Vallées de la Blaise, membre de la Société des sciences naturelles de la Haute-Marne et des Cahiers haut-marnais, organisateur de nombreux voyages scolaires, directeur du centre de préparation militaire élémentaire (d’octobre 1950 à septembre 1952). Toute une carrière tournée vers le monde de la jeunesse qui lui a valu d’être fait officier dans l’ordre des Palmes académiques.
A l’heure de la retraite, Léon Collin a regagné Serqueux en 1978.
Deux deuils l’ont cruellement frappé : celui, en 1954, de son premier fils mort à l’âge de 7 ans, puis la disparition, en 2001, de son épouse.
Resté très actif, Léon Collin a participé à des associations, en a fondé certaines. Il a été de ceux qui ont créé la bibliothèque du village.
Il aimait façonner son bois et cultiver ses vignes.
Lorsque Francis, son fils, parle de son père c’est pour souligner que « papa prônait la paix, l’amour. Il n’aimait pas l’injustice et souhaitait que tous les parents donnent une éducation de respect pour le bonheur de leur progéniture. Sa mission : faire des hommes debout ».
Ses obsèques seront célébrées en l’église du village samedi 21 octobre.
A sa famille, nous présentons nos condoléances.