Brin de causette avec Olivia Elkaïm
La librairie Larcelet a accueilli, samedi 14 octobre, la journaliste et romancière Olivia Elkaïm. L’occasion pour ses lecteurs d’échanger avec elle sur son dernier ouvrage “Fille de Tunis”.
Assis au fond de la boutique, ils étaient là, en petit comité. Ce samedi 14 octobre, aux alentours de 10 h, la librairie Larcelet recevait la visite d’Olivia Elkaïm. Journaliste et écrivaine, cette dernière fait partie de ces auteurs qui ont pris part à la rentrée littéraire, en publiant fin août, son livre “Fille de Tunis”. Un roman retraçant avec rigueur l’histoire d’Arlette, sa grand-mère maternelle. « J’ai écrit ce livre pour sauver ma peau, pour ne pas me suicider », assure-t-elle. « Mais pas seulement. Je l’ai aussi écrit pour transmettre quelque chose à mes enfants, mes fils, qui ne connaissent pas l’histoire de leurs grands-parents. »
Une petite histoire dans celle des colonies françaises
Mais au-delà de plonger dans l’histoire familiale, elle retrace aussi un bout de celle française, au temps des colonies. Et plus précisément celle qu’était l’Algérie. « Ce n’est qu’en arrière-plan, mais c’était là. » Olivia Elkaïm, gratte, raconte, décortique la vie de sa grand-mère, et donc de l’Algérie au temps de la guerre, de la décolonisation et de l’exil.
Un ouvrage qui est loin d’être son premier essai en la matière. « “Le tailleur de Relizane”, c’est vraiment la figure de mon grand-père, très sérieux, très travailleur. “La fille de Tunis”, c’est carrément foutraque, mais attachant aussi. Ce sont les deux parties de ma famille. Si vous voulez me connaître, il faut lire les deux livres. »
Dominique Lemoine