Conseil municipal : vidéoprotection en vue
Après avoir connu des épisodes de cambriolages de commerces et au vu de certaines incivilités, la commune va se doter pour 2024 d’un système de vidéoprotection.
« Cela va dissuader. Ce n’est pas histoire de filmer tout le monde », se félicitait, mercredi 27 septembre soir, Eric Nachet, à la fois élu et commerçant, lors du conseil municipal durant lequel il a été décidé de faire une demande de subvention pour l’installation de cet équipement. « Le but du système est de voir qui entre et qui sort de la commune », expliquait Jean-Marie Bouchot, premier adjoint. Et de poursuivre : « Ce sont des caméras qui sont capables de lire les plaques. Les transmissions se feront par ondes radio car on ne voulait pas qu’il y ait des fils partout. Nous installerons donc l’émetteur-récepteur sur le clocher de l’église. »
Ce système de vidéoprotection sera composé de cinq caméras et représente un investissement de 31 720 € HT sur lequel la commune espère une subvention de la région à 50 % et de la DETR de 30 %. Ce qui représenterait un reste à charge pour la commune de l’ordre de 6 000 €. Il y a quelques années, suite aux différents cambriolages de magasins, les commerçants avaient demandé qu’un système de surveillance soit mis en place au centre bourg. « On s’est limité aux extérieurs de la bourgade », avoue la municipalité qui trouverait plus judicieux d’équiper les villages associés comme Marmesse, Créancey, Essey-les-Ponts et Montribourg d’un système équivalent à celui qui va être installé dans la petite cité de caractère.
Balance ton cochon !
Il est vrai qu’il serait tentant d’élargir le spectre de cette surveillance. Que ce soit pour certains quartiers où s’opéreraient des petits trafics. Ou que ce soit pour d’autres quartiers où les personnes font preuve d’incivilité. A l’instar des conteneurs situés près de la déchetterie à la zone artisanale. « Il y a des déjections humaines entre les conteneurs. Les employés communaux ne sont pas là pour ramasser cela. C’est inadmissible », expliquait Marie-Claude Lavocat, qui se laisserait bien tenter par des caméras qui permettraient de balancer ces cochons.