Quentin Brière parle à l’oreille des ministres

Avec en tête de promouvoir son territoire, Quentin Brière est allé à la rencontre de plusieurs ministres. Des sujets épineux, comme l’implantation du TGV à Saint-Dizier, ou le développement de la zone de revitalisation rurale, ont été abordés.

On ne sait pas s’ils ont entendu, mais lui a parlé. Quentin Brière a profité des dernières semaines de l’été pour aller discuter avec plusieurs ministres, et il a détaillé le contenu de ces discussions lors du conseil d’Agglomération de Saint-Dizier, Der et Blaise, lundi 25 septembre.

En premier lieu, jeudi 31 août, le maire bragard a rencontré la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra et la ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales, Dominique Faure. Ce sont les échanges avec cette dernière, concernant la zone de revitalisation rurale (ZRR), qui ont retenu l’attention du premier magistrat de Saint-Dizier. « Trop de communes ne sont pas en ZRR dans notre communauté d’agglomération, c’est a-nor-mal », a insisté Quentin Brière face aux membres du conseil d’Agglo.

Concrètement, la ZRR permet aux communes de bénéficier d’avantages fiscaux en vue de faciliter l’implantation de professionnels de santé. « Nous menons ce combat de front avec Nicolas Lacroix (le président du Conseil départemental, ndlr), parce que la clé serait de faire partie des départements qui seraient totalement ZRR », a expliqué Quentin Brière. C’est sur point qu’il a insisté auprès de la ministre déléguée.

Pour Quentin Brière, « on doit avoir le TGV »

Mercredi 20 septembre, c’est avec Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, que le maire bragard a échangé en tête à tête. Plusieurs sujets ont été mis sur la table : le dédoublement du contournement de Saint-Dizier par la RN4, le plan vélo qui « intéresse le ministère qui a des financements exceptionnels qu’il veut pouvoir nous donner », et bien sûr la question du train.

« Il faut qu’on soit mieux reliés à Paris, et aux métropoles régionales autour de nous, je lui ai dit notre combat », a expliqué Quentin Brière. Et d’ajouter : « On doit avoir le TGV. […] Que ça prenne 5, 10 ou 15 ans, nous l’aurons. C’est ça qu’on doit demander, et obtenir ! » Impossible de savoir s’il est passé, mais en tout cas, le message est clair.

Dorian Lacour

d.lacour@jhm.fr