La forêt rassemble Provenchères-sur-Meuse et le Cameroun

Environnement. Les écoliers de Provenchères-sur-Meuse  participent à un projet autour de la forêt. Suite à des échanges, ils ont rencontré dernièrement les responsables des forêts du Cameroun.

Depuis mars, les élèves de l’école de Provenchères-sur-Meuse participent au projet “Dans 1 000 communes, la forêt fait école”. Cette participation est mise en place à partir d’une proposition de Suzanne Cœurdassier, maire déléguée du village et présidente du Syndicat intercommunal de gestion forestière, ainsi que de Jean-Pierre Michel, président des Communes forestières de Haute-Marne, et président délégué des Communes forestières Grand-Est.

La parcelle du Bois-Guyot, assez proche de l’école, est à la disposition des enfants qui font de belles découvertes lors de demi-journées de travail par groupes, avec Samuel Stolarz. Lors de sorties avec des gardes-forestiers, différents thèmes comme l’entretien de la forêt et la plantation sont abordés. Jean-Pierre Michel, Suzanne Cœurdassier, ainsi que des parents, participent eux aussi à des visites.

S’ouvrir à d’autres pays

Jean-Pierre Michel, qui avait déjà travaillé au rapprochement avec le Québec, a pris contact avec un autre pays forestier d’Afrique, le Cameroun. Il s’y est rendu et des échanges se sont mis en place, avec notamment la visite de ce jeudi 21 septembre. Etaient présents à Provenchères Richard Zengle, maire de la commune de Mindourou, ville de l’Est du pays, accompagné de son épouse Appoline. Cette commune forestière compte environ 30 000 ha de bois.

Autre personnalité présente, Mbelessa Aubertin D’Abdou, maire et administrateur civil principal de Batouri, qui compte 120 000 ha de forêt. Pour ces deux communes, une bonne partie de la production part à l’exportation.

Les visiteurs ont participé le matin à une visite en forêt avec les enfants de maternelle, puis ils ont été accueillis chez les plus grands pour des échanges qui ont permis quelques belles découvertes de part et d’autre. Jean-Pierre Michel a évoqué la future possibillité d’échanges par Internet avec un projet de jumelage, comme c’est déjà le cas avec le Canada. Une rencontre fort enrichissante pour les uns et les autres, et qui compte tenu de la motivation des uns et des autres, laisse espérer un rapide rapprochement.

De notre correspondante Marie-France Aptel