Chasse aux photos : les plus beaux clichés dans le viseur
Durant quatre heures, ce samedi 23 septembre, 29 photographes amateurs se sont affrontés pour tenter de remporter la chasse aux photos, organisée par le club Capt’image. Et au vu des thèmes de cette nouvelle édition, le défi était de taille…
Petit à petit, les concurrents viennent s’inscrire. Seul ou en binôme, en présentiel ou depuis chez eux. Ce samedi 23 septembre, place Aristide-Briand, avait lieu la nouvelle édition de la chasse aux photos, organisée par le club Capt’image. « Il s’agit d’un concours. Deux thèmes vont être tirés au sort par une main innocente. Ensuite, on laisse quatre heures à tout le monde pour faire les photos et nous les restituer », explique Jean-Loup Doyen, responsable de la petite organisation. « Il n’y a pas d’unité de lieu. » Résultat, certains participent depuis une tout autre nation. « On internationalise le concours », sourit Jean-Loup. « Il y a des gens vivant aux États-Unis qui participent. »
Ils sont 29 en tout, soit un peu plus que les années précédentes. Parmi eux, originaires d’un peu moins loin, il y a aussi Brigitte et Chantal, toutes deux membres de D’clic Vitryat et qui se sont déplacées en cité bragarde pour l’occasion. « Je suis déjà venue », répond la première. « C’est la première fois », confie sa coéquipière. Mais pas le temps de bavarder davantage, à 14 h pile, place à la révélation des deux thèmes. Les concurrents vont devoir plancher sur « les courbes » et « l’inconnu ». « Il n’y a pas un thème de secours », tente de négocier une participante. Du côté de Brigitte et Chantal, c’est également le syndrome de la page blanche. « Quelle horreur ! ».
Observer pour s’inspirer
Mais pas question de rester coincées. Alors les deux amatrices décident de déambuler dans les rues en scrutant leurs moindres recoins. Un client installé en terrasse, la chapelle de la maison diocésaine Saint-Michel, tout est prétexte à faire des photos. « Je pourrais y rester des heures », fait savoir Brigitte en admirant l’édifice religieux. Toutefois, si pour la thématique des courbes, la tâche semble aisée, pour celle de l’inconnu, celle-ci paraît plus ardue. « Ce qui est inconnu pour les uns ne l’est pas forcément pour les autres », constate Chantal.
Au bout de quelques heures, malgré des débuts difficiles, les deux compères, à l’instar de leurs adversaires, ont finalement trouvé l’inspiration et ont pu fournir, dans le temps règlementaire, quelques clichés. L’ensemble des créations photographiques seront par la suite analysés par un jury constitué d’un photographe professionnel, de la communication de la Ville et d’un professeur d’art plastique. Puis, les résultats seront dévoilés le 20 octobre au centre socioculturel. Les quinze premières photos seront exposées dans la même structure jusqu’à la fin décembre.
Dominique Lemoine