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Vendanges : entre tradition et modernité

Samedi 16 septembre, les cueilleurs de l’association de la Grand’vigne aux Gamets se sont rassemblés sur les coteaux du village. C’était le temps des vendanges.

Les trois cépages, chardonnay, pinot noir et pinot meunier ont alimenté les caisses de récoltes : 33 ares de la Grand’vigne et 3 ares de la vigne au Gamets ont permis une récolte de plus de 1 000 kg. Testé au pèse-sucre, le moult (jus de raisin sorti du pressoir) a accusé un taux de onze degrés, soit 110 g de sucre au litre, excellent taux pour une vinification parfaite. Naturellement pas de chaptalisation (ajout de sucre au mout pour une fermentation donnant plus d’alcool). Vingt ans en arrière, le taux était parfois autour de huit degrés, on imagine que le changement climatique modifie les qualités du raisin. Tradition séculaire dans le village, cette culture est un atout incontournable à la vie de nos campagnes. Un “ancien” du village a confié avoir, dans sa jeunesse, foulé aux pieds dans un cuveau les raisins de la vigne du “père Schmitt”. C’était festif et drôle pour les gamins mais les progrès ont permis l’acquisition d’un pressoir plus performant.

La particularité de l’association qui gère ces vignes est que chaque membre possède ou gère (ou les deux) un certain nombre de rayons de ceps. Chacun exploite et est responsable de son lot. Tous sont acteurs des vendanges et de la mise en bouteilles. Le produit final étant réparti en fonction du poids récolté sur chacun des lots. L’ambiance est toujours excellente et Jean-Luc Desprez, président de cette association, règle les détails et la logistique nécessaires au bon fonctionnement. Son fils Jean-Baptiste officie en maître de chais depuis la disparition de Daniel Poulot.

Autrefois, le vin issu de ce village était un vin rouge, uniquement en vin calme. Maintenant, utilisant la méthode champenoise, la production s’est tournée entièrement vers un vin pétillant. Ce pétillant appelé, Pétillant de Gudmont en Champagne, ne manque manifestement pas de qualités. A déguster avec modération bien sûr. Le pressoir, toujours le même, est resté depuis des dizaines d’années dans la même ancienne écurie de la famille Poulot qui ont été des acteurs importants dans la pérennité de cette culture. Le casse-croûte prévu pour les vendangeurs a permis d’avoir une pensée pour Jean-Louis Girardot, président d’honneur disparu il y a quelques semaines.

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