FNMNS 52 : une association pour former des maîtres-nageurs
La toute jeune association FNMNS 52 organise ce samedi 23 septembre, les Eaux’lympiades bragardes, à La Presqu’île, en présence de Florent Manaudou. Un événement pour marquer sa création et présenter sa principale mission : former des secouristes aquatiques.
« Avec 2 000 morts par an en France, la noyade est la première cause de mortalité chez les jeunes de moins de 25 ans. Pourtant, il manque actuellement 6 000 maîtres-nageurs sauveteurs… » Face à ce constat alarmant, Jamil Naïtamer, lui-même maître-nageur à La Presqu’île, a décidé d’agir. En avril, il a créé une antenne départementale de la Fédération nationale des métiers de la natation et du sport (FNMNS). Objectif : sensibiliser et former les jeunes à ces métiers.
« Avec 2 000 morts par an en France, la noyade est la première cause de mortalité chez les jeunes de moins de 25 ans. »
« L’idée, c’est de former un maximum de jeunes au Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA). Dès le 23 octobre, on va lancer une première session de formation à Saint-Dizier », explique Jamil Naïtamer, président de la FNMNS 52. Car les besoins sont énormes. Rien qu’au lac du Der, en été, ce sont 18 postes de secouristes qui sont nécessaires pour surveiller la baignade sur toutes les plages. Mais les piscines municipales peinent aussi à recruter suffisamment de personnels formés.
« Nous travaillons déjà avec Vitry-le-François et Bar-le-Duc et nous avons des demandes de Bar-sur-Aube, Commercy, Chaumont, Sainte-Menehould… On va vraiment essayer de répondre aux besoins du territoire », avance Jamil Naïtamer. « Deux formules seront proposées aux personnes souhaitant se former : une en accéléré qui permet de décrocher son BNSSA en une semaine, et une qui s’étale sur deux mois et demi, avec quatre entraînements par semaine », détaille Amar Arslane, en charge de la formation.
Objectif : 36 personnes formées par la FNMNS 52 avant fin 2023
Et même si à Saint-Dizier, le centre nautique trouve les personnes formées dont il a besoin, « grâce à un bon réseau », d’autres établissements sont obligés de fermer des bassins ou de multiplier le nombre de nageurs sur une même ligne d’eau. « Notre objectif est de former 36 BNSSA d’ici à la fin de l’année », conclut Jamil Naïtamer, qui a noué un partenariat avec les sapeurs-pompiers pour la partie secourisme de la formation.
P.-J. P.