Coupe de France (3e tour) : c’est déjà une rencontre historique pour Vaux-sur-Blaise !
Les joueurs de Vaux-sur-Blaise (Régional 3) reçoivent la Métropole troyenne (National 3), samedi 16 septembre, à 17 h 30, au stade Robert-Luters, pour le compte du 3e tour de la coupe de France. Un sacré défi pour les Valpériens et cette première dans l’histoire du club.
C’est la seule certitude : la rencontre entre Vaux-sur-Blaise et la Métropole troyenne, samedi 16 septembre, à 17 h 30, pour le compte du 3e tour de la coupe de France, sera quoi qu’il en soit historique.
En effet, comme n’a pas manqué de le déclarer Julien Derruder, l’entraîneur valpérien, « pour la première fois de l’histoire du club, nous recevons une équipe de National à Vaux. Les autres fois, c’était à l’extérieur. » En fin d’après-midi, il faut absolument qu’il y ait du monde au stade Robert-Luters pour encourager les Valpériens. Ils auront en effet bien besoin de leur 12e homme pour les pousser à faire un véritable exploit, lors du 3e tour de la coupe de France, face à la Métropole troyenne. « Entre les supporters et les curieux, il y aura du monde », affirme le coach valpérien. « Nous avons tout fait pour jouer le samedi. Les joueurs des équipes “2”, “3” et “4” seront autour du terrain. On aurait aimé recevoir une équipe de N3 un peu plus tard, mais on prend. »
Entre une formation, Vaux-sur-Blaise, qui évolue en Régional 3, et une autre, la Métropole troyenne, promue cette saison en National 3, les pronostics ne sont incontestablement pas en faveur des Valpériens, d’autant qu’en championnat, ils n’ont toujours pas goûté à la victoire (un nul, une défaite).
Mais les optimistes ne manqueront pas de noter que les Troyens, malgré plusieurs recrues et la présence cette saison encore de Ghislain Gimbert (550 matches chez les professionnels pour 137 buts), n’ont toujours pas gagné non plus, avec trois défaites en autant de matches, dont la dernière sur un score fleuve (6-4), dimanche 10 septembre, lors du derby face à la réserve de l’ESTAC.
Des Troyens, c’est évident, qui comptent sur cette rencontre pour enfin goûter à la victoire. C’est pourquoi les hommes du président Alain Simon devront réaliser une prestation XXL pour espérer faire tomber les hommes de Christophe Autret et continuer l’aventure.
« Monter notre niveau d’un cran, voire deux »
Julien Derruder, entraîneur cette saison, en lieu et place de Thomas Bernhard, va demander à ses joueurs « de la solidité, de la solidarité et de garder la tête froide. Il faudra monter notre niveau d’un cran voire deux. » Lors de la dernière séance, vendredi 15 septembre, « différence des autres vendredis, nous allons travailler des choses à mettre en place pour les gêner au maximum. »
Si, pour le moment, le travail effectué ne se traduit pas sur le terrain par des victoires, Julien Derruder n’est pas inquiet et s’en explique : « il y a eu un changement d’entraîneur et je demande des choses différentes de Thomas (Bernhard), notamment les mises en place sur le terrain. Je savais que ce serait long mais, dans le jeu, on commence à voir ce que je demande, même si, pour le moment, l’efficacité offensive fait défaut. Ce qui est sûr, c’est que tout le groupe me suit. »
Un groupe qui, pour la réception des Aubois, sera privé de son entraîneur-joueur, Julien Derruder, pas suffisamment remis de son claquage, de Joffrey Jeanson, suspendu, et d’Aygun Bozkurt, qui travaille. Quant à Benjamin Simonnet et Alexis Gérard, ils sont incertains.
Pour cette rencontre historique pour le club, les Valpériens « y croient, sinon il faut rester à la maison. » Et Julien Derruder de conclure : « la pression, ce n’est pas nous qui l’avons ! »
Yves Tainturier