Séisme au Maroc : les agences de voyages doivent répondre à l’urgence
« Mes premières pensées sont allées pour les victimes du séisme au Maroc », indique Léa, gérante de l’agence de voyages Rose des vents, à Chaumont.
Au lendemain du séisme, samedi 9 septembre, elle reçoit de nombreux mails des voyagistes. « Ils commencent par vérifier s’ils ont des victimes parmi leurs clients, puis ils s’adaptent en conséquence. Ils ont, dans tous les pays où ils travaillent, des représentants sur place. Dans une telle situation d’urgence, ce sont les premiers relais des clients. Ce sont eux qui donnent les informations sur place », explique Léa. Elle souligne d’ailleurs que c’est l’une des forces des agences de voyages. « Dans le tourisme c’est souvent les montagnes russes. Un volcan entre en éruption et des voyageurs se retrouvent bloqués quinze jours dans un pays. Le Covid éclate et toutes les frontières se ferment. S’adapter à des situations d’urgence est l’un des enjeux de notre métier », indique-t-elle, tout en soulignant qu’« après avoir traversé la crise sanitaire, le secteur peut tout surmonter ».
Pour son agence, il n’y a cette fois-ci aucune urgence. Aucun de ses clients n’était au Maroc. Néanmoins, un de ses groupes doit partir dans un mois. Elle suit donc l’évolution de la situation.
J. G.