Les bénévoles, une histoire de convivialité
PETIT PARIS. Si tous les bénévoles du bar associatif Au Petit Paris n’ont pas pu être présent ce dimanche, ils étaient tout de même une quinzaine. Dont pas mal de nouveaux, comme Stella, jeune retraitée. « Je voulais trouver quelque chose pour occuper mes journées », explique celle qui est déjà venue plusieurs fois au bar associatif en tant que cliente. « J’ai toujours aimé l’ambiance conviviale et le lieu est original. Quand j’étais jeune, je voyais encore l’ancien propriétaire (Marcel Dhièvre) qui faisait ses dessins. J’ai regardé aussi d’autres associations, mais c’est aussi pour ça que le Petit Paris m’a plu », ajoute-t-elle pour justifier son choix. Pour les différentes missions, Stella se dit « ouverte à tout », même si son passé dans la restauration aurait tendance à l’amener naturellement derrière le bar.
Damien a lui un profil différent, mais des raisons assez similaires de donner de son temps. « Comme beaucoup ici, je venais avant comme client. C’est un lieu atypique, familial, convivial. J’habite à 150 mètres. En discutant, j’ai appris qu’ils cherchaient des bénévoles. Et je suis arrivé il n’y a pas longtemps, c’était un bon moyen de faire de nouvelles rencontres », raconte celui qui a démarré sa mission « fin mai, début juin ». Son truc, c’est la partie technique : balance des sons, des lumières, réglages avec les artistes, contrôles de bruit… Des compétences qu’il prend plaisir à partager aux autres bénévoles, tout en en recevant : « Avant, la bière, je ne savais que l’avaler. Mais ici, j’ai appris à la tirer. Il y a de la variété, du partage, c’est super intéressant ».
Selon les chiffres résultant du Dispositif local d’accompagnement (DLA) opéré par Au Petit Paris, 516 heures de bénévolat sont réalisées en moyenne par mois, sur les temps d’ouverture.
L.V.