Ce n’était qu’un exercice…

Vendredi 8 septembre en soirée, un important exercice des sapeurs-pompiers volontaires du centre d’intervention de Chevillon s’est déroulé avenue de la Marne à Chatonrupt.

Sous les ordres du chef de corps, le lieutenant Frédéric Claude, ce sont 21 sapeurs-pompiers volontaires qui sont intervenus dans cette manœuvre débutée à 20 h 30, dont six femmes parmi lesquelles deux infirmières. Le thème de cet exercice a consisté à secourir les victimes fictives d’une collision supposée entre deux véhicules, à savoir un minibus Citroën de quinze places et une Fiat Panda, renversés en bordure de la chaussée. Le lieu choisi se situe près d’un entrepôt industriel, à la sortie du village en direction de Breuil-sur-Marne. Selon Frédéric Claude, trois blessés étaient à secourir  : une personne incarcérée et deux autres piégées. A ce sujet, l’officier précise qu’une victime piégée ne peut s’extraire par elle-même d’une voiture accidentée. Les secouristes se sont déplacés avec deux véhicules de secours et d’assistance aux victimes (VSAV), un fourgon pompe-tonne (FTP) de secours routier, ainsi que des véhicules légers tous usages. Les sauveteurs, munis d’une pince de désincarcération, ont dégagé des victimes fictives coincées dans les habitacles, puis ont procédé à leur extraction sur des brancards rigides. De plus, la pose de minerves a été effectuée en vue de leur transport en ambulance dans les meilleures conditions possibles. Ces manipulations, très délicates, doivent se faire rapidement pour apporter les premiers soins aux blessés. Ces opérations ont été réglées en un peu plus d’une heure.

Eviter un accident réel

Lors de cet exercice, la zone d’intervention a été signalée, balisée et éclairée. La plupart des véhicules ayant circulé sur les lieux ont roulé au pas. Cependant, une petite voiture vert pâle, en provenance de Breuil, a traversé le village à vive allure, sans ralentir. Un tel acte, qui a déclenché la colère des sapeurs-pompiers, est déplorable : c’est une chance s’il n’y a pas eu d’accident réel. Les responsables de la caserne de Chevillon se réjouissent du prêt des épaves par Jean-Michel Jeanmaire, propriétaire de l’entrepôt. Cette manœuvre annuelle de secours routier, admirée par des habitants présents, a été organisée par l’adjudant-chef, David Audinot, responsable de la formation. Le maire de la commune, Joël Agnus, et sa première adjointe, Rosalia Quercy, se sont rendus sur place. Lors de cette soirée, le lieutenant Frédéric Claude a souligné l’importance de la mixité, chez les sapeurs-pompiers, quand il s’agit de secourir des femmes et des enfants en détresse car cela leur apporte de l’apaisement.