Une île et une nuit, un film pour l’expression d’une lutte
Ce dimanche 27 août, l’association Ba’sik Asso proposait un long-métrage Une île et une nuit au jardin Agathe Roullot.
Ce dimanche 27 août, l’association Ba’sik Asso proposait un long-métrage au jardin Agathe Roullot. Issu d’une écriture collective rassemblant plus de 300 personnes, Une île et une nuit relate le combat pacifique d’un quartier de Dijon devant la menace d’un projet immobilier impactant une zone verte de près de 8 hectares.
Ainsi, le quartier libre des Lentillères est né à la suite d’une manifestation en 2010. A son issue, une centaine de personnes a défriché puis cultivé des terres à l’abandon. De là, est né le Pot’Col’Le, une dynamique ouverte et collective de jardinage basée sur l’échange de savoirs.
Un film sur la pollution des océans et de notre environnement
Devant un parterre clairsemé de spectateurs, la projection a été lancée à la nuit tombée. Le spectacle a embarqué les personnes présentes dans un voyage initiatique à la résistance et à la lutte faisant face à rouleau compresseur que rien ne semble arrêter.
Du Quartier libre des Lentillères, où se côtoient toutes sortes de nationalités, le besoin de s’exprimer sans tabou révèle toute une souffrance, mais aussi les espoirs et les rires d’une société multiculturelle.
Plus largement, c’est aussi le mode vie de moderne qui est pointé du doigt : pollution des océans et de notre environnement, industrialisation massive, pêche intensive, etc. De ce cloaque urbain, les acteurs de ce film portent l’espoir d’un monde meilleur ou l’architecture raisonnée et concertée doit être une priorité.
De notre correspondant Norbert Monzein