A l’Ehpad, Magali au service des aînés

Il existe des métiers difficiles qui nécessitent une implication totale. Travaillant à l’Ehpad de Chantefontaine depuis le 14 avril 2020, Magali Jobert, qui aura 50 ans ce 8 septembre, est dynamique et avenante.

Originaire de Polaincourt et résidant à Vauvillers depuis 25 ans, Magali a pu découvrir de nouvelles tâches comme l’animation en Ehpad en qualité de coordinatrice et le moins que l’on puisse dire est que cela lui plaît. Ses journées sont variées entre administratif et animations. « Ce que je souhaite mettre en exergue aujourd’hui et ce qui me tient vraiment à cœur dans mon métier actuel est la partie “animation”, le fait d’apporter un peu de joie à nos résidants en faisant vivre au maximum notre structure. »

Mais voilà, il y a des difficultés, notamment la course contre le temps. « J’aimerais pouvoir faire encore plus de choses, mais les journées sont trop courtes », précise l’animatrice.

Magali a toujours souhaité travailler au sein de l’AHBFC. En tout premier lieu, le soin et la psychiatrie ont attiré son attention. Elle a été embauchée en 1996 à l’accueil. Puis, après avoir suivi la formation de secrétaire médicale, elle a été affectée au secrétariat du Dr André Dornier puis du Dr Sylvette Richelet.

Son meilleur souvenir en qualité de coordinatrice de l’animation, est une véritable récompense. Lors de l’animation musicale de Piero le MusiChien, une résidante qui semble souvent « dans son monde, dans sa bulle », s’est mise à chanter, rire et applaudir. Le fait de constater qu’elle connaissait les paroles des chansons anciennes alors qu’habituellement, elle ne parle que très peu, fut pour Magali une victoire.

Magali souhaiterait passer un message aux jeunes qui veulent faire ce métier : « L’animation en Ehpad est un métier valorisant. Le résidant a besoin de relationnel, d’écoute et d’attention. De toutes petites choses peuvent apporter beaucoup à nos aînés. Bien sûr, certains jours sont plus difficiles que d’autres. Le manque de temps, le manque de moyens humains restent un réel problème dans un établissement ». Et quand nous parlons de santé, Magali s’explique : « Je déplore le manque de soignants (toutes qualifications confondues) dans les hôpitaux et bien sûr au sein des Ehpad, en France. Il faudrait valoriser les professions ainsi que les salaires ». Travailler en Ehpad requiert de la disponibilité, des petites attentions, un petit café, un petit chocolat, quelques bavardages et un grand sourire et apporter son soutien au maximum à l’équipe pluridisciplinaire.

Quotidiennement,  les résidants de l’Ehpad Chantefontaine sont entourés d’une équipe soignante dévouée et aux petits soins. Leur travail est remarquable.