Le géocaching : une chasse au trésor 2.0
Qu’elles prennent la forme d’une boîte d’un centimètre de diamètre ou d’une malle militaire , les « géocaches » ne manquent pas en Haute-Marne. Ces petits trésors sont dissimulés par des « géocacheurs » expérimentés, qui renseignent ensuite coordonnées géographiques et indices sur une application dédiée, à destination des curieux.
« Le géocaching, c’est exactement comme une chasse au trésor« , explique Emilie Lopez, adepte de la pratique. « Dans les plus grosses caches, on peut trouver toute sorte de petits objets sans valeurs, comme un jouet Kinder par exemple« . On prend, et on remet quelque chose à la place pour les suivants.
Cette Chaumontaise a commencé l’aventure dès 2012 avec son conjoint. « On a découvert qu’il y avait des caches juste à côté de chez nous. C’est très stimulant, même si au départ ce n’était pas simple« . Elle a ensuite continué avec ses deux filles, âgées aujourd’hui de 6 et 9 ans, sur les parcours les plus simples.
Pour petits et grands
« Sur le site de Géocaching, la personne qui a créé la cache a dû renseigner le niveau de difficulté et l’accessibilité du terrain. Ca peut aussi bien prendre la forme d’une balade en famille que d’un défi sportif ou une balade culturelle« , poursuit la géocacheuse. Les plus grands parcours comportent plusieurs dizaines de caches, espacées de 150m minimum. De quoi faire de belles balades.
Illustration autour du lac du Der, avec « La balade du pêcheur » au départ d’Eclaron, qui nécessite de se munir d’une canne à pêche pour « repêcher » les caches situées dans les arbres. Dans la forêt de Chateauvillain, c’est cette fois un vrai Trail qui est proposé en direction de Créancey. Les adeptes de patrimoine ne seront pas non plus en reste, avec des caches dissimulées sur des sites emblématiques du département, comme le Viaduc de Chaumont ou la Crémaillère de Langres.
En Haute-Marne, une vraie communauté !
« Le geocaching vit grace à des locaux, qui entretiennent les caches. Souvent, cela permet de découvrir des lieux qui sortent des sentiers battus« , confie Emilie Lopez, qui prend l’exemple de Menhirs méconnus découverts en Vendée. Dans le monde, 400 bénévoles font vivre le site internet et fournissent des indices en cas de difficulté. Mais le plus gros est fait par les géocacheurs eux-mêmes, connectés via les réseaux sociaux.
Le groupe Facebook « Geocaching Haute-Marne », auquel appartient Emilie Lopez, compte à lui seul 343 membres, qui s’épaulent en cas de difficultés ou organisent des chasses communes. « Il y a aussi de gros « events », des événements réunissant parfois plusieurs centaines de personnes, qui renforcent la communauté. Je garde le souvenir d’un petit flash mob à Langres il y a quelques années. C’est très bon-enfant« , conclut la Chaumontaise.
Solène Clausse