Le temps des au revoir pour l’abbé Bruno Efadahy
Comme chaque année, à 20 h, le jour du 15 août, devant l’imposante statue de la Vierge, sise dans la rue portant son nom, la prière mariale attire toujours des paroissiens habitués à cette tradition. Quelques curistes se sont rejoints pour prier ensemble.
La cérémonie était officiée par l’abbé Bruno Efadahy qui a évoqué l’origine de cette dévotion
A savoir qu’il existait au début du XVIIIe siècle, dans une niche un tableau sur toile à l’effigie de la Vierge. Lors du terrible incendie du 1er mai 1717 qui, en l’espace de deux heures, ravagea la quasi-totalité de la cité thermale, ne furent épargnées qu’une quarantaine de maisons adossées au côteau des Bains.
Et au milieu des décombres consumés des maisons de ce quartier, on découvrit ce tableau de la Vierge n’ayant subi aucun dommage. Ce fait apparut comme miraculeux aux yeux des habitants.
Lors de la reconstruction de ce quartier, ce tableau fut remis en place dans la niche exposée à la vénération des fidèles. La substitution par une statue de la Vierge mais d’un matériau friable, ne résolut pas le problème. En 1850, on la remplaça par celle actuellement en place. On découvrit alors sous la statue primitive un étui en plomb contenant les toiles des deux tableaux, successivement exposés à cet endroit. Parfaitement conservés, ils ont été remis en place dans leur étui protecteur, et réincorporés dans la maçonnerie servant de piédestal.
Suite à une méditation, le cortège est descendu en procession vers l’église Notre-Dame, en chantant l’Ave Maria de Lourdes. Arrêt devant l’église où les participants ont médité l’Évangile de Saint-Luc 1,39-56. Puis, à l’intérieur, les fidèles ont récité ensemble la prière du rosaire animée par les religieuses de Bourbonne. La célébration a été ponctuée par la bénédiction.
L’abbé Bruno Efadahy n’a pas caché « avoir célébré cette cérémonie avec pleine émotion car c’était ma dernière avant de rejoindre ma nouvelle mission à Joinville ».