ElectroDer : fin d’une inDerminable attente
La plage de Giffaumont s’est muée en club electro le temps d’une journée, samedi 19 août. Après cinq ans d’absence, le festival ElectroDer y a repris ses quartiers. Un retour attendu, malgré une affluence assez timide.
À 400 mètres de la scène, sur le parking de la plage de Giffaumont, les basses fendent déjà l’air, samedi 19 août, peu après 14 h. Nul doute, l’ElectroDer est bien de retour. « On voulait relancer l’événement. Il y avait un peu d’attente de la part des festivaliers, donc c’était important », claironne Pierre Schmit, président de l’Association Der animation (Ada), organisatrice du festival.
De 12 h à 21 h, la plage est bouclée, avec une scène sur laquelle se relayent neuf DJs disposant chacun d’une heure de set. Toutes les branches de l’electro sont représentées, de la house au hardstyle en passant par la tech. Difficile de connaître le coût du festival – « on ne parle pas d’argent, c’est un échange de bons procédés », élude Pierre Schmit – mais en tout cas, l’entrée gratuite a attiré pas mal de curieux.
Festivaliers ravis par ElectroDer
Dans le public, la gaieté était de mise. « C’est ma première fois, et la musique est très bien, c’est vraiment sympa », lance Clément, lunettes de soleil vissées sur le nez et canette de soda à la main. Quelques mètres plus loin, même son de cloche pour Estelle, avec ses binocles criardes : « On sort du Cabaret Vert [un grand festival à Charleville-Mézières, ndlr] et l’ambiance ici est top ! »
Les habitués, s’ils trouvent l’ambiance toujours agréable, émettent cependant quelques réserves. « Il y a beaucoup moins de monde que la dernière fois, et puis ça finit tôt ce soir… », souffle Hugues. « On a connu meilleur, en terme de fréquentation. On a fait toutes les éditions, et même s’il est encore tôt, il faut reconnaître qu’il y a moins de monde qu’avant », poursuit Sylvie. Du côté de l’organisation d’ElectroDer, on attendait de 2 000 à 3 000 personnes au total. Même si, une fois encore, l’important n’est pas dans les chiffres.
Dorian Lacour
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