Un chat martyrisé à Bologne
Le post Facebook d’une habitante de Bologne retourne les sangs. Celle-ci y explique que vendredi 11 août, elle a retrouvé son chat ficelé dans la rue. Malgré les longs soins d’un vétérinaire, l’animal pourrait rester handicapé.
« C’est cruel et c’est ignoble ». Avec la population de Bologne, son maire Maxence Lemoine est atterré par la cruauté dont le chat d’une habitante a été victime. Celle-ci avait fait savoir ce qui était arrivé à l’animal sur sa page Facebook. « Des gens m’ont dit qu’ils retenaient leurs animaux chez eux », poursuit le premier magistrat, accablé.
C’est que les faits relatés par la propriétaire du chat font froid dans le dos. Elle indique ainsi l’avoir retrouvé ficelé avec un « lacet » dont elle poste la photo – elle précisera ensuite qu’il s’agit d’un lacet de chaussure. Celui-ci était « autour de son abdomen et de ses pattes arrières vendredi soir ».
Le vétérinaire a gardé son chat 48 h, continue-t-elle, et « on ne sait pas s’il retrouvera l’usage de ses pattes arrières car il est resté dans ces conditions pendant des heures ».
Comme la propriétaire du chat martyrisé l’annonçait, plainte a été déposée en gendarmerie, indique Maxence Lemoine. Qui souligne que, s’il en était besoin, la Ville donnerait des informations qu’elle recueillerait aux gendarmes.
Parmi les commentateurs du post Facebook, il en est un qui fait état d’un autre fait de ce type, envers son chien, qui se serait fait couper la queue dans la même rue.
Le maire confirme que c’est le quartier de la rue James Beaus dont il est question.
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr
