Stéphane et Cloé Magnin, père et fille gendarmes
Formateur à l’école de gendarmerie de Dijon, Stéphane Magnin a remis le premier galon à sa fille Cloé. Un moment d’émotion.
La cérémonie de sortie de la 518e promotion d’élèves gendarmes a été un moment fort pour l’adjudant Stéphane Magnin. « Il y a 30 ans jour pour jour, je sortais de la 358e promotion de cette même école de gendarmerie. Revenir ici pour remettre le premier galon de ma fille, c’est un moment unique et rempli d’émotion. Je suis très fière d’elle. C’est une passation de pouvoir », raconte le gendarme.
Il poursuit : « à mon époque, les parents ne pouvaient participer à ce type d’événement qu’en qualité de spectateurs. Gendarme lui-même, mon grand-père a assisté à ma remise de galon en 1993 ». Il regrette que son père ne soit pas là en raison du nombre limité d’invitations.
Depuis toujours, Cloé Magnin a voulu rentrer dans la gendarmerie. « Toute petite, ma fille regardait, avec admiration, le défilé militaire du 14 juillet », se rappelle son père. « Je souhaitais faire un métier qui ait du sens et qui ne soit pas synonyme de routine », explique la jeune femme. Elle a suivi une formation de gendarme adjoint volontaire à Fontainebleau.
Passionnée par les chevaux, elle a occupé, durant 1 an et demi, un poste à cheval au Lion-d’Angers. « Par mon père, j’ai connu l’école de Chaumont. Après dix mois de formation, je vais intégrer le 2e régiment d’infanterie au sein de la Garde républicaine ». A l’avenir, elle souhaiterait intégrer la cavalerie.
C.G