Sénatoriales : deux candidats pour La France insoumise
Ils ont tardé mais se lancent en Haute Marne. La France insoumise présente deux candidats pour les élections sénatoriales. Rencontre avec Ingrid Viot et Sébastien Drouot.
Les membres de La France insoumise ne sont pas satisfaits de la représentativité de LFI aux sénatoriales dans le cadre de l’entente Nupes. Aussi, ils ont décidé de présenter leurs candidats sous l’étiquette LFI. Ils seront deux en Haute-Marne : Ingrid Viot et Sébastien Drouot. Ils se sont publiquement dévoilés ce 8 août, à l’occasion d’une conférence de presse où ils ont détaillé à la fois leurs motivations et la raison de cet engagement tardif. Le scrutin est en effet prévu le 24 septembre.
Un mois et demi avant que ne soient sondés les grands électeurs, ils sortent du bois, soucieux d’avoir des membres de LFI aux sénatoriales. « Nous sommes des personnes de terrain. Nous avons participé aux manifestations, nous avons occupé les ronds-points, nous avons tracté et nous sommes actifs au niveau syndical », résument les deux candidats.
Deux visages connus
Sébastien Drouot est établi à Saint-Dizier. Âgé de 42 ans, il exerçait la profession de viticulteur. En situation de handicap, il ne peut plus travailler et a donc du temps à consacrer à ses engagements pour la cause sociale : syndiqué à la CGT, il a été placé sur le devant de la scène en tant que directeur de campagne d’Ingrid Viot lorsqu’elle était candidates aux Législatives.
A 40 ans, cette dernière est infirmière en Ehpad dans la fonction publique et maman de quatre enfants. Domiciliée dans l’Aube, elle est conseillère municipale dans sa commune (Bossancourt), dans l’Aube. Également militante CGT elle dit être « restée active en Haute-Marne depuis la candidature aux législatives ».
Avec le programme de la Nupes
Les suppléantes ne sont pas inconnues non plus. Enseignante en retraite, Michèle Leclerc fait équipe avec Sébastien Drouot. Domiciliée à Richebourg, elle a été candidate pour plusieurs scrutins, dont les municipales de son village et les législatives. Factrice en retraite, Margaret Vincent, de Bourmont, s’est pour sa part présentée aux départementales et est suppléante d’Ingrid Viot.
Rendez-vous est pris en préfecture pour les dépôts de candidatures. « Notre campagne va être axée sur la nécessité de redonner des pouvoirs aux maires et remettre la commune au centre des choses ; elle a été mise à mal par la décentralisation. Nous voulons aussi défendre la santé, l’éducation et l’agriculture », résument-ils.
Candidats LFI ils défendent tout de même le programme Nupes. « Nous sommes fiers de ce programme », rappelle Ingrid Viot. Tous souhaitent voir élire « des sénateurs qui restent connectés avec le terrain ».
S. C. S.
s.chapron@jhm.fr