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Le Chien à plumes toujours plus vert

Les «Chiots verts» arpentent, tout au long des trois jours du festival, le site pour le rendre immaculé, ou en tout cas le plus propre possible.

Le festival du Chien à plumes a entamé sa mue vers le développement durable ces dernières années. Un nouveau cran a été franchi, lors de cet opus 2023 achevé ce dimanche 6 août, vers la transition écologique, sous la houlette de Victor, bénévole spécialement affecté à la coordination verte.

Victor était, l’an dernier, une simple petite main du Chien à plumes. Déjà bien impliqué dans le virage écologique opéré par le Chien à plumes, de plus en plus impliqué et soucieux des problématiques environnementales, de non-pollution et de diminution, le plus possible, du bilan carbone affiché par les trois jours de festival. Une problématique qui s’affiche au cœur des valeurs défendues par les jeunes festivaliers, heureux de cette évolution.

Le Nancéen est, pour cette année, spécifiquement en charge de la coordination vers la transition écologique. « Ce n’est pas de l’opérationnel, c’est surtout du théorique en amont. J’ai lancé des idées, des projets. Certains ont pu être mis en place dès cette année, pour d’autres ce sera peut-être lors des prochaines éditions », explique Victor.

Les navettes vers Langres et le co-voiturage, aussi bien en partenariat avec Blablacar qu’avec Linggo, la plate-forme du Pays de Langres, figurent au rang de ses satisfactions pour cette année. Selon les résultats de l’expérience, le dispositif pourrait être étendu dès l’an prochain : « Il y a un projet de navettes depuis les grandes villes des environs : Dijon, Chaumont, Besançon et Nancy ».

Le Chien à plumes a sa brigade des Chiots verts.
Les « Chiots verts » arpentent, tout au long des trois jours du festival, le site pour le rendre immaculé, ou en tout cas le plus propre possible.

Installées l’an dernier, les toilettes sèches ont été enrichies, cette année, d’urinoirs pour femmes sur le modèle de ce qui se développe, de plus en plus, dans de grandes agglomérations. « Nous avons également amélioré le tri sélectif et, surtout, la signalétique explicative pour que les festivaliers sachent où jeter leurs divers déchets », ajoute Victor. Certains des stands de restauration ont également fait le choix, cette année, de la vaisselle réutilisable.

Les Chiots verts du Chien à plumes ont la patte écolo

Enfin, une véritable brigade de jeunes bénévoles, les Chiots verts, parcourt le festival tout au long des trois jours pour nettoyer, entretenir et veiller à ce que le site soit toujours le plus impeccable possible. « On passe avec notre chariot et on va chercher les poubelles, en nettoyant tout le site », expliquent de concert Tom et Victoire, tous deux âgés de 13 ans et tous deux issus de familles de bénévoles de longue date.

« Généralement, ce n’est pas trop sale… Enfin, ça dépend de l’heure parce que le matin, après une nuit arrosée… », s’amuse Tom. Qui ne voit pas forcément, pour autant, d’un mauvais œil les petits excès nés de jolies rencontres : « Mes parents se sont rencontrés au Chien à plumes. Sans le festival, je ne serais jamais né… ».

N. C.

n.corte@jhmfr

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