Dans la gueule du Chien à plumes
ASSOCIATIONS. Pas moins de 420 bénévoles oeuvrent en amont et tout au long du festival du Chien à plumes. Aux petits soins pour les artistes et les festivaliers, ils veillent à ce que tout se déroule au mieux.
C’est en quelque sorte, la vigie, la tour de contrôle. Celle vers qui les bénévoles du festival du Chien à plumes se tournent au moindre problème. Celle qui briefe, donne le pack bénévole à chacun d’entre eux et détaille les missions à effectuer. Christine n’est au Chien à plumes que depuis 2017. Elle connaît pourtant tout et tout le monde sur le bout des doigts. Ce n’est pas une mince responsabilité, tant le festival ressemble à une fourmillière hyperactive.
« Nous sommes 420 bénévoles au total sur l’ensemble du festival », indique Christine, qui détaille : « 109 aux bars, dont 17 au bar à vins et 15 au VIP, 35 à la billetterie, 35 au Cashless (le dispositif attribuant et créditant une carte de paiement, indispensable pour tout achat sur le site), une trentaine de l’équipe de secours… ». La Lyre de Chalindrey, en amie, s’occupe, pour sa part, de la gestion des parkings. Après 25 ans, le Chien à plumes a désormais des équipes rodées et aux mécaniques bien huilées. Où les anciens – pour certains là depuis la première en 1997 – côtoie les petits nouveaux. L’ambiance est à l’image de l’ensemble du festival : simple, décontractée et conviviale. C’est une véritable famille de 420 personnes.
Mix de générations
Tristan, originaire de Gray (en Haute-Saône, à la lisière du département), a découvert avec bonheur une équipe qui ne lui était pas totalement inconnue. « Je connais Eric (Ndlr : Meneuvelle, le directeur du festival) depuis longtemps. C’est comme ça que je suis arrivé quand il m’a expliqué être en recherche de bénévoles ». En voisin haut-saônois, Tristan connaissait déjà le festival, dont il apprécie l’esprit : « J’étais venu il y a quelques années pour emmener ma fille voir “Trois cafés gourmands”. C’est un festival très cool, avec une super ambiance. On s’entend bien… ». Avec son ami Pascal, il a été préposé au service du bar VIP. « Je crois que l’on préserve un peu les moins jeunes, le rythme est moins soutenu avec les VIP », s’amusait-il en servant un café à Christine, ravi de donner le petit coup de patte bienvenu.
Enfin, le bénévolat au Chien à plumes est aussi affaire de familles et de générations. Zélie, 15 ans, festivalière depuis quelques années, prend beaucoup de plaisir à servir les artistes en cuisine : « C’est super sympa. Je suis aussi parfois au bar à vins pour donner un coup de main ». A ses côtés, Annick, présente depuis les débuts, se dépense également sans compter. Avec la même passion et le même esprit, si caractéristique du Chien à plumes, qu’à ses débuts.
N. C.
Le site de Villegusien dans tous ses états
Mass Hysteria, Romeo Elvis, Dätcha Mandala ou le Star Féminine Band se sont succédé sur les deux scènes du Chien à plumes, ce samedi 5 août, à la plus grande joie des festivaliers. Sans parler du fil rouge électro, par le groupe dijonnais Risk, qui respire l’âme du festival. Ambiance. Photos Christophe Bonnefoy).