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Emmaüs a besoin de bénévoles

Emmaüs Saint-Dizier / Bettancourt-la-Ferrée manque de bénévoles. (Crédit : Pascale Rigaut)

La période estivale n’a pas fait chuter l’activité à l’antenne d’Emmaüs Saint-Dizier / Bettancourt-la-Ferrée. Avec toujours autant de produits récupérés et de clients lors des jours d’ouverture, l’association manque cruellement de bénévoles.

« Compagnons, bénévoles et salariés forment un trépied à Emmaüs. S’il en manque un, ça devient compliqué. » Marc Popielas, coresponsable de l’antenne locale de l’association née en 1954 par la volonté de l’abbé Pierre, garde le sourire. Mais il est un peu inquiet. La raison ? Les bénévoles manquent.

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Vendredi 4 août, la fréquentation était importante dans les locaux bragards d’Emmaüs. (Crédit : Pascale Rigaut)

Avec 23 inscrits officiellement, mais un « noyau dur » composé de seulement quinze bénévoles, Emmaüs Saint-Dizier / Bettancourt-la-Ferrée installé dans la zone du Val d’Ornel, doit recruter pour assurer un fonctionnement optimal. « Les bénévoles sont plutôt des retraités, qui vieillissent forcément, ou des personnes au chômage, qui ne vont pas y rester indéfiniment. Les autres sont débordés… », souffle Marc Popielas.

Logique d’entraide

Le travail abattu par les petites mains est certes considérable, mais « ils viennent quand ils peuvent, quand ils veulent », assurent les coresponsables. Christiane, la plus ancienne bénévole de l’antenne locale, ne rechigne pas à la tâche. « Mon principe, c’est d’aider les autres, je n’ai pas d’autre moteur. J’aime bien faire ça, si ce n’était pas le cas, je ne serais pas là », rigole-t-elle, en plein remplissage d’un lave-vaisselle.

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Christiane, la plus ancienne bénévole de l’antenne locale d’Emmaüs. (Crédit : Pascale Rigaut)

Les bénévoles sont amenés à toucher à tout. Plusieurs ateliers ont besoin de bras, notamment la fripe, qui ne se désengorge pas. Et Christiane d’ajouter : « C’est quand même bien d’être spécialisé. Par exemple, à la vaisselle, il faut savoir ce qu’on a entre les mains pour éviter qu’un objet de valeur, comme une porcelaine de Limoges, ne se retrouve à la benne ». Bien sûr, une fois à la benne, les produits que la section locale d’Emmaüs ne peut pas vendre ne sont pas détruits. « Ceux qui ne seront pas vendus seront revalorisés par différentes filières de recyclage », assure Yannick Pierlot, le second coresponsable de la section.

Compagnons et salariés

À côté des bénévoles, douze compagnes et compagnons s’évertuent à faire tourner la section. « On apprend beaucoup de choses, on rencontre beaucoup de monde, ça me plait ! », lance Ousmane, l’un des compagnons. De ce côté-là, les effectifs sont d’ailleurs au complet. N’oublions pas non plus les quatre salariés d’Emmaüs, eux aussi à pied d’œuvre, dans l’attente de nouveaux bénévoles.

Dorian Lacour

d.lacour@jhm.fr

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