Chez Fritland, le sourire sur un plateau
A l’arrivée des beaux jours, il n’est pas rare de voir une file de voiture s’étendre sur une centaine de mètres à la sortie de Chaumont, sur la D65. La source de cet engouement ? Fritland, incontournable friterie à la devanture verte ouverte tout l’été, devenue véritable attraction locale.
Jamais à une bière près
Là-bas on vend des frites mais aussi des grillades et des gaufres, pour des prix abordables. Comptez 3,50€ pour la petite barquette ; 10€ pour l’andouillette de Troyes grillée, le plat signature. De quoi séduire une large clientèle, allant des travailleurs venus casser la croute le midi, aux familles en quête de convivialité. « La plupart des clients sont des habitués. Les gens reviennent », explique David Cure, le propriétaire.
Car la convivialité, c’est bien le maître mot de David. « Je ne suis jamais à une bière près… et j’ai toujours une blague dans ma poche », confie -t-il. Maxence, aux cuisines, confirme : « Sans David, ce n’est pas pareil. Les clients le remarquent ». Ici, dès que sonne midi, on vient chercher un petit apéritif en musique au comptoir, avant de s’installer en terrasse ou sous le chapiteau.
Chez Fritland, des frites… et de la viande fraiche
« Les commandes et le service se font à table. Si les gens ne mangent pas chez eux c’est aussi pour se faire servir », insiste David, qui met un point d’honneur à préserver le confort de ses clients. Cet ancien boucher chaumontais a racheté la friterie il y a 19 ans. De son ancienne profession, il garde le goût des produits de qualité. Si les frites sont surgelées, la viande elle, est fraiche. Il en va de même pour le pain, livré quotidiennement par une boulangerie de Chaumont.
Pas question non plus de faire des économies de personnel. Dès l’ouverture estivale, une équipe de cinq employés est mobilisée. Avec une capacité d’accueil de 140 personnes, il faut suivre ! Les soirées à thème notamment font fureur, à l’image de la célèbre moule-frite prévue les 12 et 13 août prochains.
Depuis que la municipalité a accepté de les raccorder à l’eau courante il y a trois ans, David se félicite d’accueillir sa clientèle comme dans un restaurant en dur. Il ne lui reste qu’un regret : ne pas pouvoir y poser son mobil-home.
Solène Clausse