Commentaires (0)
Vous devez être connecté à votre compte jhm pour pouvoir commenter cet article.
édito

Nouveau casting – L’édito de Christophe Bonnefoy

édito

Au revoir Marlène, bonjour Sabrina. Le remaniement annoncé au compte-goutte ce jeudi ne se résume évidemment pas au seul départ du gouvernement de Marlène Schiappa et à l’arrivée de Sabrina Agresti-Roubache. Pour autant, les deux femmes ont valeur de symboles – aux antipodes l’un de l’autre -, alors que l’exécutif nage dans des eaux où la bouée est bien souvent de circonstance.
La très communicante Marlène Schiappa paie ses sorties médiatiques, et tout aussi sûrement les errements qui lui ont été reprochés dans le dossier du Fonds Marianne. Symptomatique, peut-être, de ce que souhaite Emmanuel Macron : recentrer l’action sur du concret et du pragmatique, moins sur les belles paroles et l’à-peu-près. Et soit dit en passant, il veut désormais éviter les électrons qui se veulent (trop) libres. L’arrivée à la Ville de Sabrina Agresti-Roubache confirme ainsi la tendance. La députée marseillaise connaît parfaitement la problématique des quartiers dits sensibles. Lorsqu’elle évoque les récentes émeutes, elle sait de quoi elle parle. L’avenir dira si elle a des solutions. Son constat sur les causes ne pourra, en revanche, faire l’objet d’aucun procès en illégitimité.
Pour le reste, retenons deux noms, là aussi pour des raisons opposées. Gabriel Attal devient ministre de l’Education. En la matière, il sera sans doute plus en phase avec notre société qu’un Pape Ndiaye qui n’a jamais réussi à se faire accepter par les enseignants. Ni par les parents d’élèves, d’ailleurs. Il en est le principal responsable. Quant à Aurore Bergé, c’est un peu ici celle qui fera dire que le président de la République tend le bâton pour se faire battre. Propulsée aux Solidarités, l’ex-présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée est souvent taxée d’opportunisme politique. Et n’est pas la plus populaire auprès du grand public. Nul doute qu’elle risque, elle aussi, de devenir un symbole. Mais dénoncé par les oppositions. Précisément pour pointer que rien ne change vraiment…
c.bonnefoy@jhm.fr

Sur le même sujet...

édito
Secousses sociales – L’édito de Patrice Chabanet
Edito

Les tumultes qui secouent la scène internationale ne parviennent plus à couvrir les craquements de notre économie. Casino et Duralex, pour citer des noms emblématiques, luttent pour leur survie à(...)

édito
L’air étonné – L’édito de Christophe Bonnefoy
Edito

Il fut un temps où La France insoumise avait un potentiel pouvoir de séduction. Une époque où le côté Robin des Bois pouvait agir comme un aimant auprès des électeurs,(...)

édito
America is back – L’édito de Patrice Chabanet
Edito

Joe Biden veut aller vite. Trop de temps perdu dans les guérillas de politique intérieure. Des semaines et des semaines à faire attendre les Ukrainiens. Dans une démarche de compensation,(...)