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Entremont lance un vaste plan d’embauches

Faut de trouver des fromagers, Entremont forme son personnel.

Une quarantaine de personnes sont à embaucher sur les sites Entremont de Peigney et de Montigny-le-Roi. L’entreprise se prépare à des départs à la retraite dans des métiers très diversifiés.

Entremont est une grosse machine de l’industrie de transformation. Ce sont 190 millions de litres de lait qui sont ramassés chaque année dans les exploitations autour de Langres. Ce qui représente une collecte quotidienne de 800 000 litres, en moyenne, qui arrive à la fromagerie Entremont de Peigney. Sur ce site qui compte une soixantaine d’employés, 800 meules sont produites par jour. Avec une saisonnalité car de juillet à septembre, l’entreprise ne transforme le lait que quatre jours sur sept, et six jours sur sept en pleine production laitière.

La production de meules d’emmental génère du lactosérum. Chaque jour 125 000 litres de lactosérum résultent de la fabrication de l’emmental. Ce lactosérum est concentré en 700 000 litres qui sont acheminés en majorité à Port-sur-Saône où il sera transformé en poudre pour des produits alimentaires comme des barres chocolatées.De la fromagerie de Peigney, les meules partent pour Montigny-le-Roi pour y être affinées. Ce travail ne se fait plus à Peigney depuis la construction de l’usine de Montigny-le-Roi.

Entremont transforme l'emmental en fromage rappé.
A Montigny-le-Roi les meules sont affinées et transformées en gruyère rappé notamment ou en tranchettes.

Certains ont connu les Caves d’affinage dont il ne reste aujourd’hui que les bâtiments qui ont bien évolué depuis. Et les métiers qui entourent l’industrie de transformation laitière ont suivi cette évolution.«Dans l’absolu, on a besoin que de cinq personnes pour faire tourner la fromagerie de Peigney», indique Marion Laurent, responsable des ressources humaines Entremont. L’automatisation des différents postes a fortement évolué et souvent dans le bon sens pour le personnel. «Il y a certaines tâches répétitives où les salariés devaient retourner les meules. Désormais, c’est automatisé, et c’est mieux ainsi», précise Jacques Dechasse, responsable du site de Peigney.

De nombreux départs à la retraite prévus à Entremont

Cette forte automatisation des postes sur les deux sites nécessite des emplois spécialisés. «On recherche des électromécaniciens pour les deux sites. J’ai une quarantaine de personnes à embaucher, tout poste confondu. Mais si j’en trouve 50 je les embauche. D’ici cinq ans, nous aurons environ 85 départs à la retraite. Il est important pour nous dire que nous embauchons aussi. Mais j’ai ce sentiment que l’on ne connaît pas suffisamment ce que nous faisons à Peigney et à Montigny-le-Roi. On recherche effectivement des électromécaniciens mais aussi des laborantins, des opérateurs de fabrication, de conditionnement, des fromagers», souligne Marion Laurent.

«C’est devenu compliqué de trouver des fromagers. Même à l’école du Jura nous n’avons trouvé aucun candidat. Alors on passe par la formation interne», indique Jacques Dechasse. «Nous avons 300 personnes sur le site de Montigny-le-Roi et 45 intérimaires. On embauche dans ce vivier. On le fait généralement tous les semestres en fonction des profils», précise la directrice des ressources humaines.Entremont est une coopérative avec un fonctionnement «plus souple».

Avec 22 jours de RTT, «les conditions d’un grand groupe» et des primes d’intéressement, Marion Laurent estime que les conditions peuvent intéresser des candidats. Entremont appartient au groupe coopératif Sodiaal depuis 2011.

Ph. L.

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