Le Grand Langres reprend l’accueil petite enfance

Politique. Réunis à la salle Urbatus pour un dernier conseil avant la pause estival, les délégués communautaires du Grand Langres ont eu à se prononcer sur le retour en régie directe des Etablissements d’Accueil du Jeune Enfant (EAJE) de Langres et Rolampont.

Jusqu’à présent géré par un prestataire en délégation de service public, la Maison de l’enfant et la micro-crèche de Rolampont voyaient le contrat arriver à son terme à la rentrée de septembre. Pour éviter une coupure de service, l’intercommunalité a voulu relancer un nouveau marché pour ce service. Si en 2018, sept candidats s’étaient fait connaître, pour ce nouveau contrat, seulement deux structures avaient fait part de leur intérêt « mais une seule a déposé un dossier, en l’occurence Petits chaperons rouges, notre délégataire actuel », a expliqué Maurice Dartier.

Face à ce nombre plus que réduit de candidats à la délégation de service public, le Grand Langres a chois de reprendre en régie ce service. Ce changement de mode de gestion a fait l’objet de plusieurs points à l’ordre du jour à l’occasion du conseil communautaire. C’est ainsi que les délégués communautaires ont approuvé le passage en régie directe des Etablissements d’Accueil du Jeune Enfant (EAJE) de Langres et Rolampont, et ceci à compter du 1er septembre 2023.

Par ailleurs, ce changement de mode de gestion, amène également la collectivité à reprendre en son sein le personnel des deux établissements. « Le pôle enfance-jeunesse va intégrer dans ses effectifs les personnes qui travaillent à la Maison de l’enfant de Langres et à la micro-crèche de Rolampont », a souligné Maurice Dartier. Le vice-président du Grand Langres a souligné que les salariés des deux établissements avaient été informés de ce qu’impliquait une régie directe et que sur l’ensemble des personnes, « une seule n’a pas souhaité venir en tant qu’agent de l’intercommunalité ».

Pas d’impact sur les finances

Validé à l’unanimité par les délégués communautaires, le changement de mode de gestion n’aura pas d’impact sur les finances de la collectivité. « Cela devrait même nous revenir moins cher que lorsque nous étions en délégation de service public », a indiqué Dominique Thiebaud, vice-président en charge des finances. Président de l’intercommunalité, Jacky Maugras a indiqué que le Grand Langres « sera dans les starting-blocks pour que tout se passe bien le 1er septembre lorsque l’activité reprendra ». Pour cela, la collectivité devra d’ici là pourvoir aux deux postes, dont celui de responsable de la micro-crèche de Rolampont, actuellement non attribués.

Maurice Dartier a par ailleurs indiqué que « des petites délibérations modificatives pour ajuster ce qui doit l’être devront sûrement intervenir à l’automne une fois que l’on aura repris la gestion des deux établissements ».

Pierre Gaudiot

Ecole de la Charmotte à Neuilly

Alors que la fin des travaux approchent et que l’inauguration est prévue le 1er septembre, la nouvelle école de Neuilly-l’Evêque devait avoir un nom. C’est justement l’une des questions sur lesquelles se sont penchés les délégués communautaires lors de la réunion de jeudi 6 juillet. Vice-président en charge des affaires scolaires, Maurice Dartier a expliqué « qu’il est de coutume de donner un nom à nos écoles ». Expliquant que trois propositions avaient été formulées pour que la commune donne son avis, l’élu a indiqué qu’au final, « Neuilly l’Evêque en a rajouté une et n’a soumis à son vote que celle supplémentaire au nom d’Ambroise-Edme Magnien et la proposition de groupe scolaire de la Charmotte ». Le vice-président a indiqué que la commune avait retenu le nom d’Ambroise-Edme Magnien, un ancien recteur d’école, une position que le directoire du Grand Langres n’a pas approuvé. Par une courte majorité le conseil communautaire n’a pas non plus validé ce choix et a opté pour le groupe scolaire de la Charmotte.

Le Grand Langres rejette le projet éolien à Bonnecourt

En préambule de l’ordre du jour de la séance communautaire, les délégués du Grand Langres ont eu droit à une présentation du projet éolien, comptant six mâts, prévus sur les communes de Bonnecourt et Chauffourt. Pour l’occasion, trois représentants de l’entreprise Boralex, qui gère déjà des parcs éoliens en Haute-Marne, étaient présents pour donner les contours de leur projet. Retraçant les différentes étapes déjà entreprises, les représentants du promoteur ont tenté d’expliquer les revenus que le parc va générer pour l’intercommunalité mais aussi les détails des éoliennes, hautes de 150 mètres. La présentation effectuée, plusieurs voix dans l’assistance communautaire se sont faites entendre pour pointer du doigt l’impact potentiel sur le paysage depuis les remparts de Langres.

Un argument qui a trouvé un écho parmi les délégués puisque ceux-ci ont émis un avis défavorable par rapport à ce projet, les élus pointant du doigt un préjudice visuel supplémentaire pour le territoire.