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Le jury des Villes fleuries se concentre sur l’environnement

Le jury s’est arrêté au Vert-Bois comme ici, boulevard Henri-Dunant.

Le jury des Villes et villages fleuris a sillonné la ville, toute la matinée du jeudi 29 juin, avec comme enjeu, le maintien de la troisième fleur. Une visite durant laquelle le jury a attaché une attention particulière, au-delà des fleurs, à la présence du végétal au sens large.

Cela fait 19 ans que Saint-Dizier affiche trois fleurs à chacune de ses entrées de ville. Autant dire que le concours des Villes et villages fleuris, la commune commence à bien le connaître. Et cette année encore, la municipalité n’a pas ficelé son dossier au concours 2023 dans le but de grappiller une quatrième fleur, mais dans celui de se maintenir, pour la 20e année consécutive, à trois.

« Quatre, c’est un autre travail, d’autres contraintes », glisse Domithile Guinoiseau, conseillère municipale déléguée à la transition environnementale, jeudi 29 juin au matin, en quittant la salle des mariages. Là où elle venait d’accueillir avec Nicole Aubry, sa consœur déléguée au protocole, Rachel Bedet, chargée du suivi des entreprises prestataires aux Espaces publics et à la biodiversité et Cindy Lamamy, cheffe dudit service, trois membres du jury, qui ont sillonné la ville toute la matinée.

Et contrairement aux années 2000, où la scénographie des massifs floraux et les couleurs primaient, c’est la présence du végétal au sens large que Dominique Arnould, présidente du jury départemental des Ardennes, Martine Roulot, responsable de l’embellissement à Haussimont (Marne, commune quatre fleurs) et Jean-Luc Siegel, responsable des Espaces verts à La Chapelle-Saint-Luc (Aube), voulaient voir.

Parti de la mairie, le cortège est passé par le quai Lamartine, la gare, la zone de référence, le Vert-Bois d’ouest en est, via les jardins partagés, Gigny, le Jard et le parc du Deauville, avec un petit arrêt aux Jardins du Prinvault à leurs prémisses. Suffisamment de temps pour rappeler quelques chiffres : « 2 500 arbres ont été plantés en trois ans », précise Cindy Lamamy, complétée par Rachel Bedet : « Rien que le quai Lamartine, c’est 360 arbres plantés et 2 000 m2 de massif de vivaces. »

Des données notées soigneusement par le jury, autant que les informations concernant la gestion de l’eau – les nombreuses cuves de récupération ensevelies – ou le plan de gestion différenciée qui consiste en une modération des tontes pour la biodiversité. Jury qui pourra aussi consulter le dossier concocté par la Ville, synthèse de tous les équipements où le « vert » est aussi présent.

Sauf mauvaise surprise, la Ville devrait conserver sa troisième fleur. Mais prudence est mère de sûreté, dit l’adage. Alors il faudra attendre deux mois pour connaître le verdict.

N. F.

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