L’ADMR toujours en quête de personnel

Ce jeudi 22 juin, s’est tenue l’assemblée générale de l’ADMR locale. Régine Petitfourt, présidente de l’antenne locale, a souligné que l’année passée avait été plutôt difficile, tant sur le plan humain que financier. La difficulté à recruter de nouveaux salariés a entraîné des refus de dossiers, l’un ne va pas sans l’autre.

La présidente a lu le rapport moral de Michel Huard, président de la fédération départementale, dans lequel il déclare que, malgré la revalorisation des salaires en début d’année 2022, il n’y avait pas eu plus de candidatures et les délais de mise en place des aides départementales avaient été assez longs, sachant que le Conseil départementale est le principal financeur. Pour information, 123 salariés ont quitté l’association pour les Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) ou autres. Par ailleurs, 97 salariés ont été embauchés, soit un déficit de 26 personnes, ce qui a bien sûr mis à mal les 17 associations locales de Haute-Marne. A cela s’ajoute un taux d’absentéisme de 27 %.

Régine Petitfourt a ensuite fait part des rapports d’activité et financier à l’assemblée de l’association du secteur de Bourmont. Concernant les effectifs, c’est une équipe de huit bénévoles et de douze salariés qui œuvrent au maintien des services de l’association, pas moins de 24 communes sont couvertes et permettent ainsi à 113 personnes d’en bénéficier. L’an passé, 10 311 heures de services et soins aux seniors ont été effectués, 2 033 heures d’accompagnement de personnes en situation de handicap et 974 heures d’entretien de la maison.

Parmi les bénéficiaires, treize foyers sont équipés de la téléassistance et ce par le biais d’un boîtier géolocalisé. Ce système renforce la sécurité des bénéficiaires et permet une prise en charge très rapide en cas d’incident. Sur le département, plus de 4 200 appels qui ont été traités à l’aide de cet outil en 2022.

Concernant les projets, l’ADMR locale souhaite mettre un place un service dédié aux proches aidants, sous forme de relais. Il permettrait à ces proches très investis de souffler et s’accorder des temps de repos pour des interventions allant de 36 à 144 heures. Elle souhaite également poursuivre ses actions de formations et perfectionnement auprès de ses salariées, leur permettant ainsi de conserver et renforcer leur acquis mais également de prétendre à des salaires plus élevés.