La musique pendant la Grande Guerre
Histoire. Dans le cadre des célébrations du centenaire de la grotte et du campanile, l’Association du Grand Pardon de Chaumont en partenariat avec la Paroisse et le Diocèse de Langres organisait vendredi 23 juin, salle Niederberger du Conseil Départemental, une conférence sur la musique et les musiciens pendant la Grande Guerre.
La conférencière, Catherine Aubriot, originaire de Chaumont, pianiste détentrice d’une maîtrise puis un DEA mention TB en musicologie à l’université de Paris IV Sorbonne, a su captiver l’auditoire de la salle Niederberger, vendredi 23 juin. Celui était composé des habitués de ce cycle de conférence, passionnés d’histoire et amoureux de la ville.
Cette Grande Guerre a inspiré de nombreuses chansons. Des concerts étaient donnés sur le front et les Poilus fabriquaient d’insolites instruments de musique. Pour la Haute-Marne, le général Pershing, à Chaumont de septembre 1917 à décembre 1918, a eu un rôle musical décisif en nommant André Caplet, compositeur de renom, comme directeur de l’Ecole Technique Américaine de Musique Militaire.
Par ailleurs, Maurice Ravel a séjourné quelques mois à Chamouilley. L’immédiat après-guerre marque un tournant décisif de la musique savante vers la modernité, avec en particulier, pour l’année 1923 (qui voit l’édification de la grotte et du campanile de Chaumont), l’écriture par le compositeur anglais John Foulds d’un World Requiem pacifiste et cosmopolite.