Un saut en parachute malgré le handicap
C’est lors de sa visite auprès de son neurologue de Chaumont, que Joël s’est vu proposer un saut en parachute. Surpris par cette proposition, après cinq mois passés au centre de rééducation de Lay Saint-Christophe, il a accepté avec grand plaisir et a dû rencontrer un médecin spécialisé dans l’aéronautique afin de vérifier s’il était possible de réaliser ce saut.
Ce saut en parachute était organisé par le réseau Lorrain Lorsep pour sept personnes atteintes de sclérose en plaque, cette journée s’est déroulée à l’école de parachutisme, sur l’aérodrome d’Azelot/Nancy.
C’est très détendu que Joël s’est rendu à Azelot pour cette journée exceptionnelle. Il a été accueilli dans la grande famille de l’aviation, où tout le monde se tutoie et s’appelle par son prénom. Mis en confiance totale, il s’est prêté à la préparation, à l’habillage avec une combinaison spéciale pour une personne PMR. Puis il a été transporé en camionnette, porté par quatre personnes pour l’installer dans l’avion, avant le grand tourbillon : la montée de l’avion en quinze minutes à 4 000 mètres d’altitude, puis le grand saut en tandem, 40 secondes à 200 km/h, l’ouverture du parachute, et au final un atterrissage en douceur. Le sentiment d’avoir au départ couru plus vite que le vent et de sentir son corps libre planer dans les airs.
Ce qui peut paraître incroyable et insurmontable pour lui, il l’a pourtant fait. Il a eu de la chance de croiser les bonnes personnes au bon moment. Il a évidemment remercié tous les intervenants qui ont œuvré pour cette magnifique journée, qui a permis aussi des échanges enrichissants avec les six autres personnes atteintes de sclérose en plaque.
De notre correspondant
Gilbert Ozenne