Le recrutement, problématique de l’ADMR encore en 2023
ASSOCIATIF. Ce jeudi se réunissaient les membres de l’association ADMR Haute-Marne pour faire leur assemblée générale de l’année écoulée, et se projeter un peu dans les années à venir.
« Nous sommes très contents, en 2022, les mesures sanitaires ont été levées et nous avons ainsi pu reprendre notre activité normale, avec une nette amélioration des relations humaines, en continuant de porter des masques » commence Brigitte Jannaud, présidente. Puis d’entamer le rapport moral : « Nous faisons face à la même problématique que l’an dernier, nous manquons de personnel. Nous refusons chaque jour plusieurs demandes, faute de personnel disponible. Nous avons le sentiment amer de ne pas remplir notre mission. »
Toutefois, la présidente a tenu à rappeler que bénévoles et salariés étaient très impliqués dans leur travai. C’est le cas d’Alexandra, seule salariée présente lors de la réunion étant donné que les autres travaillaient, qui se dit « très motivée » et qui a le sentiment d’être utile.
Evolution et flexibilité dans le recrutement
La présidente de l’association précise par ailleurs que les recrutements sont plus flexibles qu’avant : « On leur demande leurs disponibilités et on s’adapte ». Puis de continuer : « En revanche on aura du mal à continuer à travailler dans ces conditions, l’ADMR n’est pas reconnue à son juste tarif, le monde de l’aide à domicile souffre ». A Langres il y a douze bénévoles toutes investies accompagnées de quatre salariées d’intervention. Et pour Brigitte Jannaud de préciser : « Nous avons réalisé 15 175 heures ». Avant d’ajouter : « Nous avons 173 clients dans les villages de l’aire de Langres, dont 102 à Langres ou Corlée. »
La réunion a suivi son cours avec l’approbation du rapport moral puis du rapport d’activité, avant de se terminer par des ouvertures sur l’avenir : « En 2023-2024 nous espérons maintenir les services actuels et les développer, continuer les actions de recrutement et réfléchir à l’organisation du travail en équipe ». Un projet est également en cours avec l’UDAF et la Ville, visant à créer un habitat inclusif en 2025 dans l’ancienne clinique Gillot de Langres, dont l’ADMR sera partenaire.
De notre stagiaire Roman Kennel