Nécrologie : Jacky Arnoldi

Les obsèques de Jacky Arnoldi ont été célébrées vendredi 26 mai, à l’église de Châteauvillain. Il est décédé vendredi 19 mai, à l’âge de 72 ans.

Né le 5 mars 1951, à la ferme de Marnay à Châteauvillain, il était le quatrième d’une fratrie de huit enfants. Comme nombre de familles italiennes, la sienne était venue en France où il y avait notamment un besoin de main-d’œuvre pour travailler dans la forêt comme bûcheron ou charbonnier. En 1944, ses parents, Annonciata née Gervasoni, et Antonio Arnoldi ont habité à Chaugey où ils ont été fermiers. Puis, la famille s’est agrandie et en 1949, ses parents ont eu l’opportunité de devenir fermiers à la ferme de Marnay où est né Jacky.

Jacky Arnoldi a suivi sa scolarité jusqu’à l’âge de 14 ans à l’école communale de Châteauvillain. Dès son plus jeune âge, il a, tout comme ses frères et sœurs, participé à la vie de la ferme. D’un naturel réservé et discret, il aimait cependant partager les moments entre copains. Des sorties qui se faisaient, entre autre, avec un cyclomoteur que Jacky s’était acheté à la fin des années 1970. Un deux-roues qui lui permettait aussi d’aller dans les bois pour observer la plaine et la vie dans la nature dans toute sa splendeur. Le travail de la terre et du monde paysan plaisait beaucoup à Jacky. A la ferme de Marnay, il travaillait aux différentes tâches relatives aux bêtes et à la culture de céréales.

En 1992, il a eu la douleur de perdre son frère Michel avec lequel il avait élu domicile à la ferme de Vaulargeot, hameau proche de Créancey. Puis, la vie lui a ouvert le chemin sur la rencontre amicale avec Jérôme. Un jeune homme aimant la nature et la vie à la ferme comme Jacky qui avait trouvé auprès de lui une réelle vie de famille. Ce qui lui a permis d’évoluer dans un climat serein, calme, respectueux et familial. Son souhait était de rester dans cette ferme au sein duquel il trouvait un réel plaisir à s’occuper du poulailler et du jardin. Pour se déplacer, il avait fait l’acquisition d’un quad qui lui permettait de sillonner les routes et les chemins blancs environnants mais aussi de rendre visite à sa famille à Châteauvillain où il faisait également ses courses et aimait saluer les personnes qu’ils connaissaient.

A sa famille, nous présentons nos condoléances.