Une formation qui peut sauver des vies
Suite à l’installation des deux défibrillateurs à Sommevoire et à Rozières, une initiation à leur utilisation avait été organisée par la mairie et les sapeurs-pompiers de la commune en janvier. Afin de poursuivre dans cette voie, la mairie a proposé d’organiser une formation de premier secours ou PCS1 et de la financer pour les habitants de la commune, les agents y exerçant, ainsi que le corps enseignant du groupe scolaire.
Deux séances ont eu lieu les samedis 1er avril et 20 mai, en présence à chaque fois d’une dizaine de participants. Chantal Grimaud, présidente territoriale de la Haute-Marne pour la Croix-Rouge française, a animé les deux séances. Elle était accompagnée de Moussa, un jeune bénévole qui l’aidait en servant de cobaye.
Avant de commencer la formation PCS1, la séance a débuté par une initiation à la réduction des risques dont l’objectif est de prendre conscience de sa vulnérabilité face à une catastrophe individuelle ou collective afin de se préparer à agir contre les conséquences immédiates créées par cette situation.
Pour les premiers secours, Chantal Grimaud a insisté sur le fait qu’ils devaient se dérouler en quatre étapes. “Protéger” : sécuriser le lieu de l’accident et les personnes impliquées ; “examiner” : apprécier l’état de la victime ; “alerter” : demander de l’aide ; “secourir” : effectuer les gestes de premiers secours.
Les participants ont ensuite pu voir comment agir dans le cas où la victime s’étouffe, si elle saigne abondamment, si elle a perdu connaissance mais respire, si elle ne respire plus, si elle se plaint d’un malaise, si elle présente une plaie ou une brûlure, si elle souffre ou semble souffrir d’un traumatisme crânien, cervical ou dorsal ou enfin en cas de fractures, blessures musculaires ou articulaires.
Pour chacun des cas, un dialogue s’est engagé entre la formatrice et les participants. Moussa a ensuite joué le rôle de la victime tandis que Chantal Grimaud expliquait et montrait les différents gestes à effectuer. Par groupe de deux, tous ont ensuite pu s’exercer en mettant en pratique ce qu’ils venaient de voir. Pour permettre d’agir dans certains cas, la formatrice était venue avec des mannequins adultes, enfants et nourrissons permettant de pratiquer le bouche-à-bouche, ou certains gestes plus facilement ainsi que des défibrillateurs.
La formation s’est clôturée par une mise en situation. Le “secouriste” quittait la pièce le temps de préparer la mise en scène. A lui ensuite d’analyser la situation d’urgence et de prodiguer les gestes qui peuvent sauver des vies.
Les deux journées se sont déroulées dans la bonne humeur. De plus, la formation est accessible et peut s’avérer très utile un jour ou l’autre.