Iris, la vivace indémodable
C’est une vivace facile à cultiver, à la fois élégante et colorée. Tout le monde craque pour l’iris, est en pleine floraison en ce mois de mai.
Un petit air désuet ? Non : l’iris est une valeur sûre ! Comme la tulipe, cette fleur ornait les plates-bandes de nos grands-mères. On en trouve de toutes les couleurs, avec des teintes parfois très originales voire presque excentriques. L’iris n’est pas une fleur très exigeante : cette plante pousse dans de la terre ordinaire et aime les expositions suffisamment ensoleillées. Elle supporte mal l’eau stagnante ou les terres trop humides. En dehors de cela, vous ne devriez pas avoir de soucis pour en cultiver. On plante les rhizomes au printemps ou en été pour les voir fleurir l’année suivante. Il ne faut pas les enfoncer trop profondément. Idéalement, on peut même les laisser dépasser un peu de la terre pour qu’ils profitent du soleil.
L’iris, une plante idéale
Si vous souhaitez réaliser une zone complète d’iris, espacez les pieds d’une dizaine de centimètres. Il est aussi possible de mêler les iris à d’autres fleurs, pour un effet tout aussi chaleureux, avec des dégradés de couleurs et de fleurs poussant plus près du sol. C’est une plante qui résiste dans le temps et qui ne gèle pas. Peu sensible aux maladies, elle ne réclame pas d’engrais. Franchement, on ne lui trouve que des points forts !
L’avantage des plantes à rhizomes est qu’il est facile de les multiplier en prélevant une portion d’au moins dix centimètres à la fin de l’été. De manière générale, pour bien les entretenir, il est conseillé d’enlever les fleurs fanées au fur et à mesure mais en conservant surtout le feuillage tant qu’il est vert. L’arrosage n’est pas nécessaire, l’iris est robuste, y compris en cas de sécheresse.
Pour ceux qui préfèrent tout maîtriser de A à Z, il est possible de faire ses propres semis courant septembre. En l’occurrence il faudra être patient et attendre trois ans pour voir les premières fleurs s’épanouir.
S. C. S.