La région de Joinville, une des plus cambriolées du Grand Est
Pour sa dernière étude, rendue publique mardi 16 mai, c’est à la délinquance que s’est intéressée l’antenne Grand Est de l’Insee, l’Institut national de la statistique et des études économiques. Cette étude porte plus particulièrement sur le nombre de cambriolages de logements.
Avec 11 590 cambriolages et tentatives, le Grand Est enregistre une fréquence de quatre cambriolages pour 1 000 logements, ce qui est en deçà de la moyenne nationale. Pour la Haute-Marne, ce taux de 4,7 %, soit 470 cambriolages (2 040 dans le Bas-Rhin).
L’impact du confinement
Si l’Insee relève que ces chiffres régionaux sont en baisse (de l’ordre de – 25 % depuis 2016, surtout en raison du confinement en 2020, car deux ans plus tard, les cambriolages sont repartis en « forte hausse »), il note aussi que les « territoires » les plus cambriolés ne sont pas des aires urbaines, contrairement à ce qui est constaté dans le reste de la France.
Et quand ils le sont, il s’agit d’aires d’attraction des villes (AAV) peu denses, et sur la frange Ouest de la Région. Dans le Grand Est, les secteurs les plus impactés sont en effet ceux de Brienne-le-Château, dans l’Aube (11,4 cambriolages pour 1 000 logements) et de Joinville, en Haute-Marne (7,6 %). Cette aire concerne surtout les communes à l’Est de la rivière Marne.
A l’inverse, la fréquence n’est que 3,2 % dans l’aire urbaine de Nancy.