La bourse aux vélos a fait des heureux
Organisée par l’association des usagers des transports, Dplace, le retour de la bourse aux vélos samedi 13 mai a été un succès. Les bonnes affaires se sont faites à l’ouverture des portes où 200 vélos dont des neufs étaient exposés.
L’association Dplace n’avait pas pu reconduire sa bourse aux vélos depuis 2019. L’attente a été récompensée puisque ce retour s’est accompagné par un beau succès populaire.Dès le samedi 13 mai au matin, nombreux étaient déjà les personnes qui venaient déposer un voire plusieurs vélos pour la vente de l’après-midi. «On regarde l’état général du vélo et on guide aussi les personnes dans le prix de vente. Il ne faut pas que ce soit trop cher non plus», explique le président de l’association, Eric Maréchal.
Pascal, de Brennes, est venu avec cinq vélos. Pascal est un “client” un peu particulier. «Je collectionne les vélos anciens de préférence, j’en ai une trentaine chez moi», explique-t-il. On retrouvera Pascal dans l’après-midi car il est venu acheter. «J’ai trouvé ce vélo particulier car il ne se plie pas mais se scinde en deux parties», nous fait-il remarquer. Son vélo Peugeot entre les mains, Pascal va passer en caisse avec sa trouvaille du jour.
L’association a proposé des vélos neufs, une surprise pour les membres de Dplace. «Nous sommes allés à Leclerc pour demander l’autorisation de tracter pour la bourse et il nous a offert une aide de 6 000 € avec un don de 25 vélos hommes et femmes dont quatre à assistance électrique. C’était une belle surprise», se réjouit Eric Maréchal. Ces vélos d’une valeur de 209,5 € partaient pour 120 €. Les vélos à assistance électrique au prix de 759€ étaient vendus pour 380 € une belle affaire pour tout le monde assurément.
Un collectionneur à la bourse aux vélos
Francine a, elle, déposé plusieurs vélos à la vente. «j’ai apporté huit vélos dans ma remorque. Ce sont des vélos de mes petits-enfants et de mes enfants. Cela va profiter à des personnes pour pas cher et puis cela me débarrasse», commente-t-elle.
Aurélie est venue de Maatz avec son mari à la bourse aux vélos. «J’ai un vieux vélo qui n’est pas adapté. Et là j’ai trouvé une affaire mais il faut arriver dès l’ouverture», indique-t-elle en repartant avec un vélo neuf pour 150 €.
Houari est lui particulier. Il achète les vélos par brassée. «J’en ai pris sept. Je les restaure c’est ma passion. J’en retape que je revends pour pouvoir acheter d’autres vélos plus anciens, plus chers aussi. J’ai une centaine de vélos chez moi. On est toute une équipe à faire des sorties “vintage” avec de vieux vélos», explique ce passionné qui est venu de Quetigny pour cette bourse.
Après une demi-heure de vente, une trentaine de vélos avait déjà trouvé preneur…
Ph. L.