Une commémoration et des témoignages
Le temps mémoriel s’était inscrit dans le temps maussade et gris, ce 8 mai. La commémoration de l’Armistice de 1945 a débuté au cimetière, près de la tombe des cinq aviateurs abattus sur le territoire ancervillois à qui Yvon Vannerot, président de Connaissance d’Ancerville, a rendu hommage. Les sonneries réglementaires et l’hymne national ont été joués par l’Amicale ancervilloise, juste avant le dépôt de gerbes. Bernard Lamard, représentant le comité local de la Fnaca, a lu le message de l’Ufac (Union française des anciens combattants et des victimes de guerre) qui appelle à combattre tous les fanatismes menaçant la sécurité des peuples et les droits fondamentaux de l’homme. Jean-Noël Fournier, au nom du Souvenir français, a associé au devoir de mémoire tous les déportés des camps d’extermination nazis, les résistants, les maquisards, les otages abattus. Le conseil municipal des jeunes a choisi pour lecture le poème d’une résistante juive, Marianne Cohn, dont le titre, “Je trahirai demain, pas aujourd’hui”, traduit la résistance aux tortures infligées par les SS.
En l’absence du maire, c’est le premier adjoint, Angelico Mattioni, qui a délivré le message des ministres.