Au son de deux coups de canon
Elus, représentants des anciens combattants, résistants et victimes de guerre, porte-drapeau, autorités civiles et militaires, public (adultes et enfants) garnissaient la route d’Auberive, à 11 h 30, lundi 8 mai, face au monument aux morts pour commémorer la victoire du 8 mai 1945.
Le maire, Jacky Maugras, a lancé la cérémonie lors d’une allocution où il a été rappelé que la victoire a été le fruit de l’effort, du courage, du sacrifice de tous ceux qui n’ont jamais abdiqué. Il ajoutait que ce devoir de mémoire est un flambeau qu’il faut savoir se transmettre pour que les générations actuelles et futures puissent vivre en paix.
La lecture du message de Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et de Patricia Miralles, secrétaire d’Etat aux Anciens combattants et à la Mémoire, a été proposée par François Gueniot, adjoint. Il a transmis avec ferveur le souvenir de cette épreuve, pire drame de notre histoire, où les mots “conflit”, “combats”, “morts”, “blessés”, “survivants”, “résistants” attestaient de l’obligation de ne pas oublier notre passé. Ce discours a précédé un dépôt de gerbe. La sonnerie aux morts suivie d’une minute de silence a annoncé le moment d’une “Marseillaise” à la trompette et au tambour des très fidèles musiciens locaux, reprise et murmurée par les enfants et une partie du public.
En amont, et à l’issue de ce recueillement, une vente de bleuets a été proposée mais le clou de la cérémonie était les deux coups de canons tirés très bruyamment dans la cour de l’église par une délégation de soldats réservistes en costume d’époque d’une délégation de la 5e batterie du 61e RA.
Ce moment a été particulièrement apprécié du public venu en nombre. Invités au foyer pour partager le verre de l’amitié, les participants ont su afficher le contentement d’une cérémonie des plus réussies.