Entouré, le CVB 52 au rendez-vous de son « Jour de gloire »
Tout le coeur de Chaumont s’est engouffré dans Palestra samedi 7 mai. Le CVB 52 n’a pas manqué la marche, ses supporters ont fait montre d’un tonus qu’il fallait voir pour croire.
« 2 000 spectateurs en choeur feraient même résonner le viaduc ! ». Extrait de la feuille de route déposée sur les sièges des spectateurs, priés précisément de se hisser tous au rang de supporters, ça ne rigolait pas côté préparation d’avant match. Petit nom de l’incontournable scénario à déplier ce samedi 6 mai : « Le jour de gloire ». Après deux soirs d’anthologie pour les deux demi-finale, il faut encore monter d’un cran dans les superlatifs, cette fois Palestra allait littéralement prendre feu. Même en ayant fait le pari d’encore plus de ferveur, eh bien il allait falloir le voir pour le croire.
Sans surprise, tout avait commencé… sur le parking, et oui, encore plus tôt que jamais. C’est bien simple, à plus d’une heure trente du coup d’envoi de la rencontre, la file d’attente des spectateurs était déjà longue comme un jour sans pain. Pour la deuxième fois de son histoire à Palestra, le CVB 52 jouait à guichets fermés.
Reste qu’à un « jour de gloire », il fallait inévitablement une première. Or, de tifo, les gradins de Palestra n’en avaient jamais connu. Une fois que les volleyeurs locaux ont tous fait leur apparition sur le terrain, juste-juste avant la rencontre, les rangs serrés des spectateurs ont disparu sous les couleurs noir-rouge-blanc du CVB52.
Et c’est un festival qui a commencé… Et ce serait les noces du CVB 52 et de son public qu’on allait se remettre à célébrer, ce couple qui a une nouvelle fois fait office de modèle. A bien les regarder, il n’est pas exclu que l’équipe et les Chaumontais n’aient qu’un coeur pour deux. Ni qu’on puisse parier qu’au-delà de l’enjeu du match, ce soit avant tout cette remarquable communion qui ait mis le feu à Palestra.
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr