ArchéOlonna : les jeunes manquent à la pelle
ASSOCIATION. L’assemblée générale d’ArchéOlonna, samedi 6 mai, a été l’occasion pour l’asso bragarde d’exposer une de ses ambitions majeures : recruter des jeunes.
Ils étaient 18, dans l’ancienne mairie annexe de Marnaval, assis face à un écran rétro-projeté – pas sans rappeler les salles de classe. L’assemblée générale d’ArchéOlonna, animée par la présidente Marie-Claire Gaspard et Michèle Labouille, membre du conseil d’administration.
Service civique recherché
Très vite, la problématique est venue, par la voix de la présidente : « Il faut qu’on trouve un moyen d’attirer des jeunes aux ateliers. » Ces derniers ne réunissent en effet que peu d’enfants, et sont de fait organisés assez irrégulièrement. ArchéOlonna est aussi en recherche d’un étudiant en service civique – un autre type de jeune, donc. « Il faudrait qu’il fasse des études d’histoire, si possible d’histoire de l’art et d’archéologie », lance Marie-Claire Gaspard. De larges sourires dans l’assemblée ont presque fait passer cette déclaration pour un vœu pieux.
En dehors de cela, ArchéOlonna se satisfait de regrouper 39 adhérents – plus que les années précédentes – et d’avoir surmonté une année 2022 assez complexe d’un point de vue économique. « Les Printemps de l’Archéologie ont eu un bilan financier négatif », s’est ému le trésorier Jacques Julien. Avec un déficit de plus de 16 530 € (à cause du mauvais temps et de subventions moindres notamment), le festival a en effet été compliqué à encaisser. « Ça n’a heureusement pas mis l’association en péril ! »
Projets à venir
Cap maintenant sur le deuxième semestre 2023 : journée à Joinville le 13 mai, rencontre avec une classe archéo le 8 juin, tenue d’un stand aux Crassées – le site de fouille bragard – les 17 et 18 juin et visite du même site le 29 juin… Le calendrier est bien rempli. De nouveaux ateliers pourraient voir le jour à la rentrée de septembre. Une manière d’attirer des curieux.
Puis, en ligne de mire, point un autre objectif d’envergure : l’édition 2024 du Printemps de l’Archéologie, qui serait cette fois-ci en lien avec les Jeux olympiques. « Mais il faudra réunir de nombreuses conditions », a tempéré la Marie-Claire Gaspard, d’autant que les dates espérées coïncideraient peu ou prou avec le passage de la flamme olympique à Saint-Dizier. Une fois n’est pas coutume, surtout pour une association d’archéologie, mais cette fois, l’avenir le dira.