Bourbonne-les-Bains, il y a plus de 2 000 ans…
L’antenne de Bourbonne de l’agence d’attractivité avait désiré “retremper” le public il y a plus de 2 000 ans, en faisant honneur aux divinités thermales Borvo et Damona et à l’époque gréco-romaine.
Les oracles du ciel n’étaient pas très favorables, mais la cité a évité les foudres de Jupiter sur le parc du château où avaient été installés les campements. Dépaysement total pour les visiteurs, captivés par les animations. Nul doute que les soldats antiques ont joué un rôle primordial dans la vie de ces époques.
Alain Cholet, de l’association” Gladius Surumque”, a décliné d’une manière très pédagogique une belle leçon d’histoire sur l’évolution du soldat grec et romain au niveau de la panoplie de l’équipement et de l’armement, en commençant par le IVe siècle avant J-C, puis les guerres puniques où l’arme principale était le bouclier, puis les guerres puniques ont marqué une sorte de cardio-gilet destiné à protéger le thorax. Par la suite, le soldat césarien portera un sort de cotte avec trois couches. Viendra le scutum, utilisé par les légionaires romains, de forme rectangulaire, lui permettant de former comme un mur face à l’ennemi. Ce fut en quelque sorte le top de l’arme défensive. L’intervenant a souligné que «l’armée romaine était un grosse machine à tuer»..
Il avait aussi apporté toute une panoplie de glèves et autres types d’épée. L’assistance a acquis des connaissances sur les différentes techniques de combats.
Le public n’a pas ménagé ses applaudissements.
En fin de matinée, le public a assisté à ce même type de présentation avec des hoplites grecs, fantassins lourdement armés de l’association “Hoplitai en Galatia”.
Une panoplie d’animations
Autre originalité avec Alain Mory, de Soyers, médiateur scientifique des planetarium de Reims, adepte de cadrans solaires, qui a apporté divers modèles dont un en métal et intarissable sur le sujet. Pour l’anecdote, il spécifiait que le cadran solaire du collège Diderot à Langres ne donnait que l’heure à midi.
Au fil des animations, se sont déclinées les conférences de Tony Foyer, responsable du musée, l’association Segusia, de Faverolles, a animé un atelier d’amulettes, et ce dimanche de création de lampes à huile. L’ambiance musicale étant assurée par Tuba Concordia, de l’harmonie La Concorde.
De notre correspondant local Noël Overney
A nouveau ce dimanche, de 10 h à 18 h, au parc du château, avec les mêmes associations.