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nicolas bauer lance un appel aux dons

Appel aux dons : Nicolas a besoin d’un véhicule adapté

nicolas bauer lance un appel aux dons

A 22 ans, Nicolas Bauer est ravi d’avoir son permis de conduire. Mais, en situation de handicap, il est dans l’impossibilité de conduire car il n’a pas de véhicule adapté. Il lance une cagnotte en ligne et un appel à l’aide pour l’acquérir et gagner en autonomie. Rencontre.

Nicolas Bauer, 22 ans, habite à Foulain et suit des études d’architecture à Nancy. Ce jeune homme aimerait vivre une vraie vie d’étudiant : sortir avec des amis, aller au cinéma, faire ses courses… Mais même suivre ses cours est compliqué car Nicolas Bauer est en situation de handicap depuis sa naissance. Atteint du Spina Bifida, il n’a pas l’usage de ses jambes et doit depuis toujours se déplacer en fauteuil roulant.

Alors, tous les jours à Nancy, il passe par le réseau handiStan pour réserver un transport. Peu fiable. Le réseau souffre d’un manque de conducteurs et ne peut pas toujours assurer les liaisons commandées. Et pour réserver les trajets, il faut demander au maximum le vendredi midi pour la semaine qui suit. Une vraie difficulté quand on connaît les horaires des étudiants et les imprévus qui peuvent se présenter. Alors, en dernière minute, le jeune homme est parfois obligé de se tourner vers les bus de la Ville. Là encore, rien n’est simple quand on est en fauteuil. Les trajets sont pénibles, durant au moins 45 minutes, avec des bus qui ont peine à accueillir un fauteuil lorsqu’ils sont pleins.

Pour Nicolas Bauer, l’idéal serait d’utiliser son propre véhicule pour se déplacer, surtout qu’il dispose d’un parking juste devant chez lui et que son école d’architecture est située juste devant un parking souterrain. Au total, rien de mieux ! Le jeune homme pourrait ainsi aller en cours à l’heure et malgré les changements d’emploi du temps. « Ça m’enlèverait tout un tas de difficultés ! En plus, j’ai souvent des travaux sous forme de maquettes à amener en cours. Elles prennent de la place. C’est compliqué. »

« Avec une voiture, il pourrait aussi se déplacer pour du loisir. Aller voir des amis le soir mais aussi faire seul les allers/retours entre Foulain et Nancy », ajoute Laurence, sa maman.

Le véhicule idéal

Conscient de ce problème, mère et fils se sont rendus à Berck-sur-Mer à l’été 2022, sachant qu’il avait déjà pu passer son code dans une auto-école de Chaumont. Berck possède l’un des seuls centres de rééducation qui propose des cours de conduite adaptée aux handicaps moteurs. Ils y ont passé cinq semaines et Nicolas a donc suivi des cours de manière intensive. Pour 38 heures de leçons, il a payé de sa poche un peu plus de 2 000 euros, sans compter l’hébergement sur place. Au deuxième essai, il a obtenu son permis.

Mais depuis, il n’a pas reconduit car il n’a pas de véhicule adapté. A Berck, le personnel médical l’a conseillé sur les voitures dont il aurait besoin. Au regard de son handicap, l’idéal serait un véhicule avec conduite embarquée et le coffre qui s’ouvre avec une rampe pour aller directement au volant, en fauteuil. Vu le prix – au moins 80 000 euros -, la famille a abandonné ce projet. La deuxième option serait d’installer un bras robot sur un véhicule. « Cela reviendrait à 10 000 euros de travaux mais il faudrait aussi que Nicolas change son fauteuil, qui n’est pas adapté à ce type de voitures », lance sa maman.

Il faudrait juste encore faire deux aménagements : une surélévation des pieds et l’ajout d’une boule au volant.

Dernière solution trouvée par Nicolas : acheter un véhicule déjà adapté et d’occasion. En fouillant les sites de petites annonces, le jeune homme en a trouvé un dans un garage à Chalindrey. Il a peu de kilomètres, n’a que quelques années. Nicolas est même allé le voir et s’est mis au volant, en présence de l’œil expert de son ergothérapeute de Bourbonne-les-Bains. Il faudrait juste faire quelques travaux, notamment ajouter une boule au niveau du volant qui sert pour les clignotants, les essuie-glaces et les feux. Le devis s’élève à 1 900 euros. Il faudrait aussi élever un peu les jambes du conducteur.

Cette solution de véhicule serait idéale pour Nicolas Bauer… mais elle a également un coût : 45 000 euros, sachant que la Maison départementale des personnes handicapées (Mdph) ne prendrait qu’une petite proportion en charge – moins de 10 000 euros. Alors, pour atteindre la somme nécessaire à l’acquisition de ka voiture, il lance une cagnotte en ligne. « Ce n’est vraiment pas dans mes principes de faire une cagnotte, de demander. Mais même 5 euros pourraient m’aider ! »

Laura Spaeter

l.spaeter@jhm.fr

La cagnotte est disponible ICI.

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