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Dorian Cardot, le monsieur canal du Département

Dorian Cardot veut aussi que le canal soit un élément de fierté pour les Haut-Marnais.

Tourisme. Agé de 25 ans, originaire de Bayard-sur-Marne, titulaire d’un master en géographie et aménagement du territoire, Dorian Cardot a pris ses fonctions au Département en tant que chargé du développement et de l’animation du canal entre Champagne et Bourgogne. Rencontre.

Dorian Cardot veut aussi que le canal soit un élément de fierté pour les Haut-Marnais.

Dorian Cardot a pris ses fonctions il y a quelques semaines. Il s’agit d’une création de poste au Département. Le jeune homme, originaire de Bayard-sur-Marne, est âgé de 25 ans. Il est titulaire d’un master en géographie et aménagement du territoire qu’il a obtenu à l’Université de Lorraine. Le conseil départemental de Haute-Marne n’est pas son premier poste. Il sort d’un cabinet d’études privé qui exerçait dans le domaine de l’habitat.

Pas de problème d’eau pour l’instant sur le canal.

Mais, travailler au développement du canal entre Champagne et Bourgogne correspond mieux à ses aspirations, « à mes valeurs et à mes ambitions professionnelles », confie Dorian Cardot rencontré ce mardi 18 avril au bord du canal bien sûr, à Riaucourt.

Un potentiel sous-exploité

Pour le Département, le canal doit devenir un produit d’appel au niveau touristique.

Originaire du Nord Haute-Marne, il connaît bien le territoire. Le recrutement de Dorian Cardot s’inscrit pleinement dans la volonté politique du Département de faire du canal un vrai lieu d’attractivité encore aujourd’hui « sous-employé », regrette Nicolas Lacroix, président du Conseil départemental.

Tout est parti de sa marche à travers la Haute-Marne en 2020, du sud au nord du département, par le canal justement. Avec au bout, un constat implacable. Cette voie d’eau et son chemin de halage sont des pépites presque ignorées. En tout cas insuffisamment exploitées.

Depuis, Nicolas Lacroix martèle qu’il y a un fort potentiel de développement pour le canal. « Il faut qu’il attire des visiteurs, que les gens puissent se restaurer, passer une nuit et profiter d’animations », décline, telle une feuille de route, le président du Conseil départemental qui souhaite que le canal devienne « un véritable atout touristique, un produit d’appel. » « Un canal appelé Entre Champagne et Bourgogne, ça cause », ajoute Nicolas Lacroix.

Travailler sur la signalétique du canal

Telle est la mission de Dorian Cardot : établir un plan d’actions pour le développement et l’animation du canal. Pour l’heure, il travaille à la réalisation d’un diagnostic notamment sur la fréquentation -qui fréquente le canal ? Où et pour y faire quoi ?- avant de pouvoir faire des propositions d’aménagements par exemple. Le Département investit depuis plusieurs années dans la remise en état du chemin de halage, à concurrence d’un million d’euros injecté par an et avec l’ambition de requalifier l’ensemble des tronçons qui le nécessitent.

Pour Nicolas Lacroix, une programmation culturelle est envisageable.

Un gros travail va être mené aussi sur la signalétique afin que le long du canal on sache réellement où on se trouve et quels sont les services (café, restaurant etc.) à proximité. Dorian Cardot est déjà en contact avec la fédération de pêche de la Haute-Marne pour l’installation de pontons accessibles aussi aux personnes à mobilité réduite.

Côté animations, « on peut tout à fait envisager une programmation culturelle », vient abonder Nicolas Lacroix qui est aussi en négociation avec VNF concernant les maisons éclusières.

Car des porteurs de projets existent pour faire vivre ces maisons idéalement situées.

Une signalétique à travailler.

Dorian Cardot doit nouer des contacts avec tous les acteurs du territoire qui de près ou de loin sont intéressés par le développement du canal « qui doit aussi devenir un élément de fierté pour les Haut-Marnais. »

C. C.

Dénavigation : elle n’est plus d’actualité ?

Les inquiétudes ou obstacles concernant le canal sont bien réelles. Le spectre du déclassement, de la dénavigation semble s’être éloigné. En tout cas, Nicolas Lacroix n’en a plus entendu parler. Reste bien d’autres difficultés : comme le problème de l’insuffisance d’eau qui oblige VNF à stopper la navigation. C’était à compter du 28 juillet en 2022 avec une réouverture le 2 novembre. Qu’en sera-t-il cette année ? « Les travaux entrepris à la Mouche sont une bonne nouvelle de ce point de vue », avance Nicolas Lacroix. La prolifération d’algues pose aussi problème chaque été. De ce côté, Dorian Cardot se veut aussi rassurant, le mal n’empire pas selon lui.

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