Rebond industriel : 2 millions d’euros pour Chaumont-Langres
En visite à Nogent ce 14 avril, Stanislas Bourron, directeur général de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) a annoncé une enveloppe de 2 millions d’euros et un appui en ingénierie pour accompagner les projets industriels innovants des territoires de Chaumont-Langres.
Stanislas Bourron, directeur de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) a entrepris un tour de France depuis son entrée en fonctions il y a quatre mois. Un moyen pour lui d’être sur le terrain, au contact d’élus, de chefs d’entreprises et de tous ceux qui sont les forces vives des territoires. Ce 14 avril après-midi, il était à Nogent. Il a d’abord fait escale aux Forges de Courcelles pour découvrir la toute nouvelle usine située dans la zone industrielle.
Une entreprise moderne, ayant bénéficié de fonds dans le cadre du Plan de relance. Le directeur, Philippe Boujon, a guidé ses convives et expliqué en quoi cette entreprise en bonne partie robotisée et automatisée est révolutionnaire et permet à Forges de Courcelles de lorgner sur de nouveaux marchés.
Une visite convaincante pour les hôtes – élus, membres des chambres consulaires et experts en économie de l’Agglo de Chaumont, du Grand Langres, à la Région ou encore pour la Banque des territoires.
Des projets structurants et innovants
Le deuxième acte de cette escale à Nogent s’est tenu au Pôle technologique avec le premier comité de pilotage de l’appel à manifestation d’intérêt « Rebond industriel ». La bonne nouvelle a été annoncée par le directeur de l’ANCT, Stanislas Bourron, sous le regard de la préfète Anne Cornet. « Une deuxième vague de lauréats bénéficie d’aides dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt « Rebond industriel ». Vous êtes les premiers à l’apprendre aujourd’hui », lançait-il dans un sourire. A ce titre, les territoires de Chaumont et Langres bénéficieront d’une enveloppe de deux millions d’euros pour accompagner, développer et soutenir « des projets qui ont du potentiel ».
Les équipes des cabinets Roland Berger et SCET assureront l’ingénierie. Au cours des trois mois à venir, il leur reviendra de recenser et prioriser les projets du territoire concerné en liens étroits avec l’ensemble des acteurs locaux. « Nous réfléchirons aux projets structurants et innovants », résumait Roland Berger qui a détaillé la feuille de route. « La vocation est plus d’accompagner de gros projets innovants plutôt que de faire du saupoudrage », complétait-il. Et donc d’aider « cinq, six ou huit projets plutôt que quinze ou vingt ».
D’ici la rentrée de septembre, les projets retenus devraient être dévoilés. « Deux millions d’euros, ce n’est qu’une « amorce ». D’autres aides peuvent venir en complément », assurait Stanislas Bourron qui souhaite voir émerger des idées ambitieuses.
S. C. S.
s.chapron@jhm.fr