Nogent*** : les petits plats dans les grands
Nogent*** (dites : Nogent 3 étoiles) fête en 2023 ses 100 premières années d’existence. Bien du chemin a été parcouru depuis que le sieur Louis André lançait en 1923 une fabrication de couteaux d’office dans son garage.
Mardi 4 avril 2023, l’entreprise de Biesles avait convié la presse magazine nationale spécialisée dans l’habitat, l’art de vivre, l’art de la table, pour une expérience inédite. Au sein même de l’emblématique usine de Biesles, les journalistes étaient reçus par Eric Sirvin entouré de ses principaux collaborateurs dont Cédric Pierreux, le directeur technique du site, et Pascal Provost, le directeur commercial.
Après une présentation de l’entreprise, de son siècle d’histoire, de son savoir-faire, les représentants de la presse rencontraient l’excellent Maxime Rouillier, jeune et brillant chef du restaurant Le Saint-Paul (44). Avant de s’installer avec son épouse dans un établissement dont la réputation n’a de cesse de croître, le jeune chef a passé plus de trois ans à la Mare aux Oiseau chez Eric Guérin, puis six ans dans les cuisines du Georges V. Autant dire qu’il a acquis malgré son jeune âge une solide expérience dans le registre exigeant d’une cuisine ambitieuse.
Il l’a prouvé mardi dans les locaux de Nogent***. Utilisant naturellement les instruments de la Maison (couteau à viande, éplucheur, couteau à pain de gammes Expert, Classic Polypropylène ou Bio Sourcé) il a préparé avec son équipe un repas qui restera dans toutes les mémoires : asperges, bœuf burrata, millefeuille.
L’après-midi était consacrée à la visite des ateliers de l’usine. Les journalistes parisiens pour la plupart, découvraient tout de l’univers de la forge, du travail du métal et du bois et de la coutellerie traditionnelle. Maxime Roullier les accompagnait tout au long des différents ateliers, tandis qu’Eric Sirvin commentait chaque étape de la fabrication d’un couteau qualitatif made in France. Durant les échanges, on apprenait inopinément que dans les cuisines de certains très grands établissements, les chefs exigent des jeunes qui viennent apprendre le métier que leur malette d’ustensiles profesionnels comprennent certaines pièces fabriquées dans l’usine de Biesles. Un bel hommage jusqu’alors méconnu du savoir-faire haut-marnais !