Art oratoire : les lycéens se frottent à un concours du Rotary (avec vidéo)
Quinze lycéens d’Oudinot, dont cinq venus de Charles de Gaulle, ont participé à la demi-finale du concours d’art oratoire, organisé par le Rotary club, mercredi 5 avril. Lors de son intronisation pour un an à la présidence du Rotary club le 23 juin dernier, Céline Gromek Parker s’était engagée à mener des actions en faveur de la jeunesse. Ce concours est une de ses mesures phares.
Les deux lycées partants ont avisé leurs élèves en janvier. Trois mois après, quinze d’entre eux des deux établissements, se sont successivement exprimés durant 5 mn sur un sujet libre, mercredi 5 avril.
La première, Charlotte, a choisi le féminisme ; Amélien, les guerres ; Louise les violences faites aux femmes ; Alban, la Coupe du Monde de football au Qatar ; Léonie, les insectes pour repas ; Louis, l’urbanisation ; Chiara Maria, la scolarisation des enfants en situation de handicap ; Zoé, Parcoursup ; Nathalène, l’escrime ; Mathis, les pédagogies alternatives ; Olympe, l’île de la Réunion ; Emma, les troubles menstruels ; Abdemadjib, les déchets nucléaires ; Robin, les ghettos juifs ; Julien, les jeux vidéo. Des sujets pointus pour la plupart. Face à eux, un jury de cinq rotariens – Pierre Mantin, Gérard Bocquillon, Philippe Fiaux, Michel Monsel et Céline Parker – les évaluait.
Chaque juge disposait d’une grille appelant à noter de 1 à 5 selon quatre critères : qualité de l’exposé, de la prise de parole, de la construction du discours, des injonctions « plaire, instruire ou émouvoir ». De cette façon, sept candidats ont été sélectionnés pour la finale qui se déroulera le 13 mai : Amélien, Alban, Zoé, Léonie, Louis, Charlotte et Nathalène. Soumis à un autre impératif, Louis a dû céder sa place à Robin. Céline leur a distribué pour la finale, les sujets cette fois imposés. Mais tous les quinze sont invités à une visite du Sénat le 1er juillet et recevront l’ouvrage La parole est un sport de combat dédicacé par son auteur, Bertrand Périer, avocat au barreau de Paris.
De notre correspondant Benoît Gruhier