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« De la belle ouvrage » à Joinville

Quatre cadrans tout neufs ont été installés.

Le chantier de restauration de l’église Notre-Dame a pris belle tournure. Il n’est pas encore achevé, mais d’ores et déjà, « le plus haut clocher de Haute-Marne » a retrouvé de l’éclat. Ce qui explique le démontage en partie de l’échafaudage.

La pierre est immaculée. Les anges et gargouilles ont retrouvé leur splendeur. Quatre cadrans tout neufs ont été installés. C’est de la « belle ouvrage », le travail réalisé conjointement par les tailleurs de pierre de la société Léon Noël et les couvreurs de l’entreprise locale Buguet, sur le chantier de l’église Notre-Dame de Joinville. Un « beau chantier », de l’aveu de Fabien Duval, directeur de l’agence Léon Noël de Lachapelle-Saint-Luc, et Aurélien Wundele, conducteur de travaux.

Voilà déjà un an que la cité s’est familiarisée avec l’impressionnante « toile de métal » culminant à plus de 82 mètres. Jusqu’à 25 personnes de la société ont travaillé pour la restauration du site, soit sur l’échafaudage sous la direction de Franck Leuquin, soit dans l’atelier de Lachapelle-Saint-Luc, par exemple pour refaire entièrement une gargouille qui menaçait de tomber.

Pierre « noircie »

Le travail d’une pierre qui vient de Meuse (Savonnières, Brauvilliers et Euville, près de Commercy) a été tout en méticulosité. Comme l’ont précisé Fabien Duval et Aurélien Wundele aux élus Chantal Robert et Bruno Roze, ainsi qu’à Marina Ivanova, chef de projet Petite Ville de demain, il a fallu d’abord enlever tous les lichens qui recouvraient une façade très « noircie », puis la nettoyer au moyen d’une technique d’hydrogommage (puissance entre 1 et 2 bars), enfin la laver au jet d’eau « à basse précision ».

Partie basse

Ce chantier a été parfois complexe, ainsi pour réaliser les greffes sur les ailes des huit anges, mais il a été source de satisfaction pour les tailleurs de pierre aubois, dont une autre équipe va œuvrer sur l’église de Fayl-Billot. Si l’échafaudage géant commencera à être démonté la semaine prochaine (lire l’encadré), la société Léon Noël est loin d’en avoir fini avec cette opération : elle doit notamment travailler jusqu’à fin août 2023 sur la partie basse d’une église qui a été bâtie il y a plus de sept siècles et qui est dominée par « le plus haut clocher de Haute-Marne ».

Lionel Fontaine

Démontage – partiel – à partir de mardi

Avec son ascenseur montant jusqu’à 50 m, le chantier de l’église n’est pas passé inaperçu. Mais son aspect va être modifié à partir de mardi, puisque commenceront, pour une durée d’un mois, les travaux de démontage de l’échafaudage, du moins pour la partie enserrant le clocher. Cela permettra aux couvreurs de poursuivre leur tâche. A noter également qu’à partir de ce printemps 2023, l’Institut national de recherches archéologiques préventive (Inrap) interviendra aux abords. « La place du Marché accueillait le cimetière de Joinville jusqu’au XVe siècle et nécessite des fouilles archéologiques préventives avant la création des fosses pour l’assainissement », explique Marina Ivanova.

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